Balades Urbaines

Lorsque je visite une ville j’aime beaucoup m’y balader pour découvrir comment vit cette ville, pour aller dans des quartiers non touristiques, pour m’imprégner de cette ville.. d’où cette catégorie ballades urbaines

Bangkok : entre tradition et modernité

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Bangkok est une ville à deux visages : d’un côté un visage très moderne que l’on découvre à travers son métro aérien, ses mails et ses nouveaux et innombrables gratte ciels; de l’autre un visage bien différent, une ville où la vie passe au rythme des traditions et où rien n’a changé depuis des années.
En arrivant, c’est la Bangkok super moderne que l’on voit mais on découvre vite qu’il se cache derrière cette Bangkok une ville plus intimiste, traditionnelle et pleine de charme.

Je me suis rendu à Bangkok pour une conférence de bloggeurs voyage (et oui ça existe, une expérience intéressante au passage…), l’organisateur proposait de nombreuses d’activités pour nous permettre de découvrir la ville, autant vous dire que j’en ai bien profité.
Le premier jour Context Travel m’a fait découvrir, avec comme guide une professeur d’université architecte, le Bangkok moderne. Puis, le lendemain, Expique m’a emmenée explorer le Bangkok traditionnel dans le quartier de Thonburi. Je recommande les deux expériences (attention c’est en anglais…), toutes les deux uniques, originales et hors des sentiers battus.

Le Bangkok moderne avec Context Travel

Réaliser que Bangkok est une ville sur deux niveaux a été très rapide… cela saute aux yeux qu’à Bangkok il existe des endroits où les gens ne descendent pas souvent au niveau du trottoir, c’est le Bangkok moderne symbolisé par les skywalks.
Les skywalks sont des passerelles au dessus des avenues, elles se trouvent le long des lignes de métro aérien et il est possible de se déplacer, entre le metro et les passerelles, en restant toujours au-dessus des rues. Les skywalks sont beaux, propres et modernes… contraste total avec les quartiers fouillis que l’on peut trouver ailleurs à Bangkok. Ce sont les nouveaux lieux d’interconnexion de la ville : plus besoin de descendre au niveau du trottoir, les immeubles sont construits en fonction de leur accès aux skywalks… même la pub a changé de niveau pour pouvoir être lue directement depuis les skywalks…. tout un symbole !
Je réalise alors que Bangkok est coupé en deux: celui des pauvres au niveau des trottoirs et celui des riches qui descendent peu dans la rue, ces deux mondes ne se rencontrent presque pas. Au métro Ratchathein, j’ai trouvé cela saisissant.

Vous l’aurez compris ces skywalks sont le symbole de la modernité mais une modernité à la Thai... j’avoue que je n’aurais pas remarqué cela sans l’oeil aguerri de ma guide mais la manière dont les gens se déplacent sur les skywalks rappelle la circulation sur les marchés flottants : pas vraiment d’ordre, tout se mélange, c’est un joyeux bazar…. A l’opposé de Hong Kong ou du Japon où l’on marche du côté où l’on doit marcher, ici c’est un joyeux micmac…

Les points forts de ce tour
– Voir la circulation et l’activité intense depuis le skywalk au niveau de Victory Monument
– Le Bangkok Art and cultural center, inspiré du Guggenheim, un bel exemple d’architecture moderne observable depuis les Skywalks
– La station de Thong Lo où l’on peut tout d’abord boire un coup à l’Octave, le rooftop totalement incroyable de l’hôtel Marriott, avant de grignoter dans un des marchés de nuit du coin… un bel exemple de la dualité de Bangkok.

Le Bangkok traditionnel avec Expique

Le lendemain changement de monde radical en arrivant dans le quartier de Thonburi. Je vais découvrir la diversité de Bangkok avec ses quartiers chinois, musulmans, catholiques et thais...
Thonburi, ancienne capitale avant Bangkok, se situe de l’autre côté du fleuve Chao Praya. Ici plus de métro et de skywalks, il faut emprunter le bac pour s’y rendre…
Bangkok est une ville extrêmement multiculturelle: j’ai traversé en l’espace de quelques heures un quartier chinois, des usines où travaillent des birmans illégaux, un quartier musulman, une ancienne usine de sel à côté d’un parc charmant créé par la mère du roi Thai actuel et encore un temple boudhiste, une église catholique et un temple thai…

L’église catholique de Santa Cruz est sans doute le lieu qui m’a le plus surpris. Elle date de l’arrivée des portugais en Asie et n’a pas cessé de recevoir des fidèles depuis 1770, elle est le symbole de la tolérance culturelle des nombreux royaumes thais (Au Japon, les portugais avaient également apporté le catholicisme, mais les catholiques ont été persécutés et ont du se cacher).
Le quartier a subi depuis une grande influence chinoise mais il reste des petites touches portugaises comme ses gâteaux. Ne manquez pas de faire une petit pause à la boulangerie Thanusingha : cette petite boulangerie produit des gâteaux inspirés par les traditions portugaises, pour une française le gâteau est un peu fade mais il est un symbole intéressant de la mixité culturelle de Bangkok.
Enfin, à Thonburi, encore plus que de l’autre côté du fleuve, les gens sont charmants, accueillants et les opportunités photos nombreuses, et puis le coin est tranquille…ça fait du bien…

Une petite galerie de rencontres…

Les points forts de ce tour
– Les rencontres avec les gens du quartier
– L’impression de sortir des sentiers battus et de découvrir la vraie vie de Bangkok
– L’itinéraire, qui ne contient aucun incontournable de Bangkok, mais qui est pourtant un de mes meilleurs souvenirs de la ville… comme quoi…

Informations pratiques pour visiter Bangkok

– L’Octave est le bar au sommet de l’hôtel Marriott à la station Thong Lo . Pour s’y rendre il faut monter au 45ème étage puis changer d’ascenseur pour monter au 49ème. Quand j’y suis allée il était possible de se rendre sur le rooftop sans consommer… je ne sais pas si ça va durer mais la vue est incroyable et vaut bien un petit cocktail

– La boulangerie Thanusingha (Soi Kudee Jeen 7 , Tous les jours de 8h à 16h, T: (02) 465 5882) est facile à trouver, il suffit de suivre la petite allée qui part sur le côté droit de l’entrée de l’église.

– Context Travel organise des visites dans de nombreuses villes dans le monde. Leur particularité ? Votre guide est un expert dans le domaine (professeur d’université, chef…), la visite est donc vraiment personnalisée et a un côté intellectuel que j’ai beaucoup apprécié. Cela change vraiment des visites ordinaires. Context se lance depuis quelques mois en Asie, ils sont présents à Bangkok mais dans d’autres villes également.

– Expique est le petit bébé de Simon, un anglais installé à Bangkok qui a créé des visite guidées originales et proches des locaux… le best seller de Expique ce sont les tours en Tuk Tuk que je n’ai pas testé mais qu’on m’a chaudement recommandé. La visite du quartier de Thonburi, un peu plus fatigante car à pied, était vraiment originale et m’a fait découvrir un Bangkok où je ne serais jamais allée autrement.

Wat Pho et ses alentours

Que faire à Wat Pho à part admirer un bouddha ?

wat pho bangkok — Les toits caractéristiques de Wat Pho

La construction du temple actuel a débuté en 1788, sur le site d’un temple plus ancien, le Wat Phodharam. Il a été étendu, avec d’importantes restaurations, sous le règne de Rama III (1824-1851). Il a été restauré à nouveau en 1982. Aujourd’hui tous les touristes y vont pour admirer le grand bouddha allongé, jeter un coup d’œil aux belles faïences colorées, vite un petit tour et on s’en va…

Vous me connaissez, j’aime bien prendre mon temps alors moi je dis « quel dommage ! » … il faut vraiment se balader dans Wat Pho, prendre son temps, explorer, regarder de près toutes les faïences aux nombreux motifs colorées, admirer les nombreux bouddhas… et puis pour se remettre de tout ça, Wat Pho c’est l’école de massage la plus réputée de Thaïlande, c’est d’ailleurs là que le massage thaï a vu le jour, c’est pour dire…

Dans l’enceinte de Wat Pho, il existe une annexe de l’école de massage pour les touristes de passage, l’annexe ne paie pas de mine et pourtant c’est là que j’ai été réconciliée avec le massage thaï avec lequel je n’étais pas super amie… mais masseuse était vraiment incroyable et je suis ressortie complètement régénérée!

Et après Wat Pho on va où ?

Vous avez deux choix, soit vous êtes des drogués de monuments et vous continuez les visites touristiques en vous rendant au grand palais juste à côté… soit Wat Pho vous a suffi et il est temps de partir en balade pour découvrir la « vraie » vie de Bangkok. Si vous choisissez la seconde option, voilà trois idées dans le coin qui m’ont séduite.

1. Ballade dans le petit marché entre Wat Pho et la rivière en se perdant dans toutes les petites allées. L’endroit est intrigant, les scènes de vie sympas et les opportunités photos innombrables…

2. Cette ballade vous a ouvert l’appétit et bien ça tombe bien parce que mon prochain arrêts est dans un des restaurants à la mode en bord de la rivière avec à la clé un déjeuner en terrasse avec vue sur l’activité du fleuve et sur les temples de l’autre côté. Les amoureux des repas pas chers, direct dans la rue peuvent passer leur chemin ou faire une exception pour une fois. (deux adresses à recommander dans les infos pratiques en bas d’article)

3. Bien rassasié, il est temps de partir vers le troisième arrêt qui se situe à quelques minutes de marche des restaurants, j’ai nommé le marché aux fleurs. J’ai lu qu’il valait mieux s’y rendre le matin lorsque l’activité y est débordante, j’y suis allée en début d’après-midi et franchement c’était encore une expérience très sympa.

Et voilà la découverte du quartier est finie, et chose très importante à Bangkok, « what’s next ? »… et bien soit on prend le bateau depuis le marché aux fleurs pour rejoindre une station de métro, soit on marche pour se diriger vers un autre quartier plein de vie… j’ai nommé Chinatown.

Informations pratiques

– l’entrée à Wat Pho coute 100 THB. Il faut bien prendre son temps car le site est grand
– 1h de massage thaï dans le salon de massage de Wat Pho coute 400 THB
– Les restaurants au bord de l’eau sont touristiques et pas forcément donnés mais les vues et l’atmosphère valent le coup. Deux adresses à recommander : The Deck by the River et Eat Sight Story.
– Il est sympa de venir dans le coin le soir pour voir tous les temples illuminés
– Il n’y a pas de métro, pour l’instant, pour se déplacer dans la vieille ville. Il faut alors choisir entre taxi, tuktuk ou bateau. Le tuktuk c’est bien sympa, ça fait couleur locale mais ce n’est pas confortable ni rentable pour les distances qui ne sont pas super courtes, ça coute souvent plus qu’un taxi qui lui a la clim et un compteur! Il faut d’ailleurs négocier dur sous peine de payer très cher… en gros à essayer une fois pour l’expérience mais après autant prendre le taxi…
Le bateau est vraiment très pratique et une expérience à vivre, le mieux est de le prendre pour rejoindre une station de métro plus loin sur la rivière.

Et toi tu connais Wat Pho et ses environs ? Qu’en penses-tu ?

L’ Australie tendance: Melbourne et son street art

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Melbourne restera, à mes yeux, une ville un peu bohème, une ville artistique où le street art se découvre à tous les coins de rue. A première vue, Melbourne ressemble à une pale copie d’une digne ville d’Europe du Nord avec ses vieux bâtiments très européens et un peu austères… et puis, au détour d’une “lane” (comme on les appelle là-bas, comprendre une petite rue), on tombe nez à nez avec des murs totalement peinturlurés. Le contraste est tout d’abord étonnant mais on réalise bien vite que ceci n’est pas une exception et que la ville regorge de ces petits bijoux de ruelles un peu cachées qui ont fait, pour moi, tout l’attrait de la ville… Entre les bâtiments Européens austères et les vibrantes couleurs du street art, c’est tout choisi!

Je vous emmène en ballade photographique dans Melbourne à la découverte de cet art éphémère qui a surement déjà été en partie recouvert depuis ma visite.

Union Lane

melbourne steet art — Union Lane dans le centre de Melbourne

melbourne street art — Détail de Union Lane

La zone autour de Flinders Lane

Duckboard Place

Hoisier Lane, de jour puis de nuit durant les « Nuits Blanches »

Hoisier Lane de jour et de nuit durant les Nuits Blanches

Le quartier de Fitzroy

australie melbourne street art — Au détour d’une rue…

Informations pratiques

– Dans le centre historique de Melbourne, mes photos couvrent Union Lane et la zone des petites lanes autour de Flinders Lane ( Hoisier Lane, ACDC Lane, Duckboard Place mais aussi d’autres petites lanes moins connues)
– Dans le quartier de Fitzroy, il y a énormément d’oeuvres à voir dans le carré entre Gertrude Street, Brunswick Street, Johnston Street et Smith Street
– Saint Kilda possède également pas mal de street art mais je n’ai pas eu le temps d’y aller
– Le blog Melbourne Street Art 86 et sa carte à télécharger ici peuvent vous donner des idées supplémentaires

Si vous aimez le street art je vous emmène à la découverte du street art de Hong Kong ici…

Et toi tu es sensible au street art? Est ce que tu t’imaginais Melbourne de la sorte?

Top 10 des choses à faire à Hanoi

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J’ai visité Hanoi il y a quelques années, j’étais alors enceinte de petit G. J’y suis retournée récemment et forte de mes deux visites de la capitale vietnamienne, je me suis dit qu’il était temps, de vous recommander quelques activités à Hanoi… Après mon article sur le Top 10 des choses à faire à Ho Chi Minh voici donc le top 10 de la capitale politique du pays!

Ballade autour du lac de l’épée tôt le matin

On oublie la grasse mat… il faut absolument venir au lever du jour voir les Hanoiens faire leur sport quotidien autour du lac de l’épée… c’est une sacrée animation … groupes de jogging, de badminton, groupes de danse traditionnelle ou de danse carrément moderne…à vos survêts !!! Vous pouvez même vous incruster pour participer à la chorégraphie du jour. Si vous n’êtes pas du matin, les alentours du lac sont également très animés le soir, surtout le weekend d’ailleurs, lorsque les familles viennent se balader et manger des glaces.
Allez une petite vidéo pour vous montrer de quoi je parle…

Le temple de la littérature

C’est le temple confucéen le plus important du pays mais comme son nom ne l’indique pas ce n’était pas qu’un temple c’était également une académie confucéenne (une école quoi…). Divisé en cinq cours, c’est un véritable écrin de calme et de sérénité dans la folie de Hanoi. S’il y a un temple à voir au Vietnam, c’est celui-là… il est vieux, beau, grand et en plus il y a des petits restaurants et magasins super sympas juste à côté!
Plus d’infos: Ouvert de Mardi à Dimanche de 7h30 à 18h (8h à 17h de Novembre à Mars).

La Street Food à Hanoi

A Hanoi on mange super bien, il y a un choix monstrueux de restaurants dont quelques restos fusions franco-vietnamiens qui valent le détour. Mais s’il y a une chose à ne surtout pas manquer à Hanoi c’est la nourriture de rue. Je vous ai déjà fait saliver dans mon article sur la Street Food de Hanoi, tout est là.

street food hanoi — A Hanoi c’est là qu’on mange…

Le mythique hotel Métropole

Le Métropole c’est l’hôtel iconique de Hanoi, là où ont séjourné de nombreuses célébrités … si vous avez le budget lâchez-vous… Une nouvelle aile a été construite récemment, mieux vaut donc bien demander à avoir une chambre dans l’aile historique. Dernière recommandation, demandez une chambre qui donne sur l’intérieur… les klaxons des scooters ne sont jamais loin, même au Métropole. Si vous n’avez pas le budget pour y dormir, venez y boire un coup sur la terrasse ou y déjeuner un midi… en plus d’avoir la chance de déjeuner au calme vous pourrez jeter un coup d’œil à l’hôtel. Pour réserver une chambre au Métropole c’est ici.

Se balader dans le vieux quartier

Le moins qu’on puisse dire c’est que le vieux quartier de Hanoi fourmille d’activité, se balader dans le vieux quartier est une vraie expérience! Ce quartier existe depuis le XIIIème siècle et a toujours été un quartier commerçant très animé… seul les klaxons des scooters sont nouveaux! Par le passé, chaque rue était spécialisée, par exemple il y avait la rue des chapeaux coniques, la rue du poulet, la rue de la soie… Aujourd’hui ceci a presque disparu mais le nom des rues reste. Partez à la découverte du vieux quartier, regardez autour de vous, perdez-vous… puis prévoyez une petite pause pour récupérer un peu de toute cette animation!

Marcher sur le pont Paul Doumer aujourd’hui appelé pont Long Bien

D’une longueur de 1.6Km, la réalisation de ce pont a été une véritable prouesse au début du XXème siècle en Asie, sa construction a marqué le commencement du développement industriel de l’Asie. Le pont n’est aujourd’hui utilisé que pour quelques rares trains et les deux roues (un pont plus moderne a été construit pour les voitures). Petite anecdote: bien que l’on conduise à droite au Vietnam, sur ce pont on conduit à gauche ! Cette tradition vient de l’époque où tout le ravitaillement de Hanoi arrivait par ce pont… les camions arrivaient pleins et repartaient vides ce qui commençait à créer un déséquilibre sur le pont car le courant pousse également de ce côté… du coup le côté de circulation avait été changé et la tradition est restée.

La rue où le train frôle les maisons

J’avais déjà vu des photos de cette rue… je m’étais promis de la trouver, ce qui n’est pas très compliqué, il suffit de suivre les rails en direction de la gare. Maintenant je peux vous le dire, la rue se situe entre Pho Phung Hung et Pho Nguyen Van To. Vous pouvez marcher le long des rails et voir les habitants qui vivent sans se soucier du prochain train qui viendra faire trembler leurs fenêtres… Si vous voulez voir le train passer il faut vous renseigner sur les horaires des trains régionaux qui passent durant la journée… je n’ai pas réussi à trouver cette information et j’ai du coup loupé un train de quelques minutes (il y a donc un train un peu avant 11H…)

Le musée d’ethnologie du Vietnam

Je recommande pour la première fois sur ce blog un endroit que je n’ai pas testé bien que l’on me l’ait chaudement recommandé à plusieurs reprises. Je suis déjà allée deux fois à Hanoi, il va falloir que j’y retourne pour visiter ce superbe musée où vous pouvez y découvrir les nombreuses minorités ethniques du Vietnam, une bonne introduction avant d’aller visiter le Nord du pays
Plus d’infos : Attention le musée est fermé le lundi. Plus d’infos sur leur site

Les pagodes, les pagodes…

A Hanoi il y a pas mal de pagodes mais il en existe deux que tout touriste se doit de visiter: la pagode Ngoc Son que l’on rejoint par un petit pont rouge laqué sur le lac de l’épée et la pagode de Tran Quoc au lac de l’Ouest qui date quand même du VIème siècle… Même si je ne suis pas fan de pagodes, l’atmosphère est unique.

Faire un massage à Hanoi

Après une journée à Hanoi, vous n’aurez qu’une envie… un massage! Cette ville est épuisante mais heureusement la vieille ville compte de nombreux endroits pour se faire masser. Je vous conseille d’aller vous faire masser dans les salons pour locaux, ce sera beaucoup moins cher que les salons pour touristes et la qualité bien supérieure… même si le décor est du coup moins sympa.
Une bonne adresse: Van Xuan, il existe trois centre différents dont un à l’ouest du lac et l’autre au nord de la vieille ville… bon marché et très bon massage. Compter 250 000 Dong (12 USD) pour 70 min et 420 000 Dong (18 USD) pour 120 minutes de massage…

Informations pratiques pour visiter Hanoi

– Depuis l’aéroport de Hanoi il faut compter environ 40 min en taxi pour rejoindre le centre (beaucoup plus s’il y a des bouchons). Le trajet coute entre 350 000 et 400 000 VND, fixez le prix avant de partir mais en utilisant le compteur vous devriez vous en tirer au même prix. Il y a également les navettes de Vietnam Airlines et de Jet Star qui vous emmènent dans le centre et coutent dans les 2 USD.

– Combien de jours à Hanoi ? Hanoi est le point de départ pour aller visiter le Nord du pays (pour lire sur Sapa c’est ici) et la Baie d’Halong (pour lire sur la Baie d’halons c’est ici)… il y a donc de fortes chances que vous y passiez plusieurs fois et que du coup votre découverte d’Hanoi soit fragmentée sur plusieurs journées … Au total deux journées, voire trois journées suffisent largement selon moi… surtout qu’à Hanoi, du fait du bruit et de la circulation, est une ville fatigante à découvrir.

– A Hanoi il fait très chaud l’été (de mai à mi-septembre) et il fait frisquet et humide l’hiver… mieux vaut donc favoriser l’automne et le début du printemps…

– Pour les visas toutes les informations sont au bas de mon article sur Ho Chi Minh

Hanoi t’attire ? D’autres bonnes adresses et activités à nous recommander ?

Manger à Hanoi dans la rue

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Manger à Hanoi dans la rue fait partie des choses importantes lors d’une visite de la ville! Il y a forcément des cuisines que je préfère, des pays où je n’ai aucune attente niveau nourriture (les Philippines où je trouve qu’on mange très mal), des pays où je sais que je vais avoir du mal (la Corée, trop épicée pour moi) et des pays où je salive d’avance. Le Vietnam fait partie de cette dernière catégorie: il faut dire que le petit resto non loin du bureau où je vais toutes les semaines y est pour beaucoup… j’avais hâte d’en découvrir un peu plus sur la cuisine vietnamienne! En faisant quelques recherches j’ai découvert à Hanoi ces Food Tour qui vous font découvrir la bouffe de rue, j’avais une journée de libre lors de mon voyage au Vietnam, l’occasion était trop belle, je me suis lancée!

Manger à Hanoi de la street food, c’est quoi ?

Dans le vieux quartier d’Hanoi (et dans une bonne partie du Vietnam d’ailleurs) on trouve des stands de nourriture à tous les coins de rue. Les Vietnamiens aiment prendre leurs repas dans des restaurants sur le trottoir autour de quelques tables en plastique, assis sur des petits tabourets installés sur le trottoir. Chaque restaurant ne sert en général qu’un seul plat et il est fréquent que toutes les petites gargotes de la rue servent en fait ce même plat… on a ainsi la rue du Pho, la rue des salades… les vietnamiens commencent leur diner d’un côté de la ville et le finissent de l’autre!

Ici la cuisine est fraiche et faite sous vos yeux, la cuisine est légère avec beaucoup de goût mais sans épices (vous pouvez en rajouter par la suite si vous voulez…) et avec quelques touches datant de la colonisation française (les petits bouts d’échalote grillés dans le Pho par exemple ou les sandwichs baguette). C’est une cuisine sans prétention mais une cuisine pleine de saveur grâce à la présence de nombreuses herbes.

Mon expérience de la Street Food de Hanoi

Je vais vous faire découvrir tous les bons petits plats que j’ai goutés… si vous n’avez pas l’eau à la bouche après ça franchement je ne peux plus rien pour vous! J’ai eu un gros coup de cœur pour le Bun Cha et pour les crêpes de riz (Banh Cuon Thit). Je partage avec vous quelques adresses quand j’ai pu les noter mais je vous encourage de partir à l’aventure dans le vieux quartier de la ville… un bon signe pour choisir un restaurant : s’il est plein de locaux, foncez!

Le Bun Cha

Le Bun Cha est une spécialité d’Hanoi, il est composé de vermicelles de riz, de viande de porc, d’herbes et de sauce au poisson… Il suffit de tout mélanger et le tour est joué… Trop bon!

Les glaces au riz vert gluant de Kem Trang Tien

Kem Trang Tien c’est un drive-in pour amateurs de glaces: les habitants d’Hanoi viennent dans cette espèce de hangar pour déguster les meilleures glaces de la ville assis sur leur scooter… L’ambiance est unique et les glaces sont très bonnes : j’ai testé celle au riz vert gluant, très bon et super pas cher (moins d’un demi euro)!

hanoi glace — Le drive in version vendeur de glaces

Adresse : Au coin de H Khay Trang Tien et Ngo Quyen à 100 mètres du point le plus au Sud du Lac Hoan Kiem

La Salade de Papaye verte au bœuf séché

Cette salade est appelée en Vietnamien Nom Thit Bo Kho (salade de bœuf séché) … je ne suis habituellement pas fan des salades de papaye mais là j’ai été conquise … La salade est constituée de papaye verte pelée, d’herbes aromatiques, de bœuf séchée, de cacahouètes et de sauce à base de Nuoc Nam (sauce de poisson de saumure), c’est le plat préférée des jeunes filles au régime… à bon entendeur…

salade de papaye hanoi — Salade de Papaye

Adresse: Dans la rue Ho Hoan Kiem, la plus petite rue de Hanoi située à côté du lac de l’épée.

Les Crêpes de riz fourrés au porc

On les appelle Banh Cuon Thit (gâteau de porc roulé) en Vietnamien, ce sont des crêpes plutôt difficiles à réaliser… j’ai eu le droit de réaliser la mienne et je peux vous dire que c’est beaucoup plus difficile qu’une galette bretonne car la farine de riz est bien gluante… La crêpe est fourrée au porc avec des champignons et parsemée d’oignons séchés… J’ai tout englouti d’un trait!

hanoi street food — Crêpes de riz fourrées… trop bon

Le Mix de Gâteaux de riz

Le Banh Trang Tron en Vietnamien est une spécialité du sud du pays… et je ne sais pas si c’est pour cette raison mais je n’ai pas accroché. Ce plat est composé de mangue verte, de bœuf séché, de cacahouètes et de sauce soja… plutôt photogénique comme résultat vous ne trouvez pas ?

Le Thé à la citronnelle

Il faut absolument aller en boire un dans les petites cafés autour de la cathédrale d’Hanoi, véritable repère des jeunes… c’est là que les vietnamiens viennent mater les belles vietnamiennes qui se baladent entre copines sur la place…

Adresse : dans les cafés sur la place de la cathédrale

Les Nems

Les Nems tout le monde connait, j’en ai mangé de fantastiques durant mon voyage dans les montagnes mais à Hanoi j’ai pu tester des nems où crabe et viande se mélangent, une recette apparemment rare dans les restaurants…

Le Mix de fruits

C’est le dessert à la mode à Hanoi: des fruits recouverts d’un mix de lait de coco et de lait concentré… c’est très sucré mais les vietnamiens aiment les desserts supers sucrés…et si vous voulez encore un peu plus de sucre, ajoutez une boule de glace!

Le Pho Tron

Pho Tron signifie Pho Mixte… c’est un peu différent d’un Pho traditionnel mais à ce stade de la visite je ne pouvais plus rien avaler, votre chère bloggeuse préférée est désolée de vous décevoir mais vous allez devoir gouter le Pho Tron par vous-même pour vous faire une idée…

Le café à l’œuf

Le café à l’œuf est une spécialité d’Hanoi qui se veut être un substitut du café au lait. Le lait a été remplacé par un mélange de jaune d’œufs et de lait concentré, le tout servi dans un bol d’eau chaude pour rester bien chaud… Je ne suis pas une fan de café mais cette boisson se rapproche du tiramisu et j’ai trouvé ça délicieux… un super arrêt pour terminer mon tour de la street food d’Hanoi!

Adresse: le café le plus connu est Giang Café

Je suis bien loin d’avoir pu tester tous les trésors que recèle la gastronomie de rue à Hanoi… il ne me reste plus qu’à retourner à Hanoi, après tout c’est à moins de 2 heures de vol de Hong Kong!

Informations pratiques pour manger à Hanoi

– Je suis passé par un tour pour découvrir la gastronomie de rue de Hanoi. Je n’ai pas regretté: le guide était très sympa et j’ai testé des plats que je n’aurais jamais goutés autrement… J’ai quitté mon guide repue et ravie de mon très long déjeuner après avoir visité une dizaine de restaurants et fait un tour de la ville en scooter. A noter que les visites le midi sont souvent moins bondées que le soir. J’ai payé 25 USD, j’ai eu de la chance, j’étais seule avec le guide mais les groupes sont toujours limités à 8 personnes. Si vous voulez vous faire une idée de ce que vous allez manger, c’est ici…

– Ne t’inquiète pas quant à à l’hygiène de ces petites gargotes… voici mon avis sur la question: je n’ai rien trouvé à redire, on voit directement la cuisinière opérer, tout est fait à la commande et très frais, je pense que tu as moins de chance de tomber malade que dans un restaurant pour touristes. Lâches-vous et tentez l’expérience!

Kashgar, une ville mythique de la route de la soie

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Kashgar, rien que ce nom me faisait rêver, Kashgar évoquait pour moi la quintessence de la route de la soie, une oasis au milieu des déserts arides d’Asie Centrale qui sentait les épices et respirait l’exotisme. J’étais consciente que Kashgar avait perdu de sa grandeur, que la présence chinoise provoquait de nombreuses tensions, que la vieille ville sous couvert de rénovations était en train de disparaitre … J’avais hâte de découvrir Kashgar mais je me demandais bien ce que j’allais découvrir…

kasghar xinjiang chine — Arrivée dans un autre monde…

Kashgar est une ville Ouighour et ce même si le gouvernement pousse les chinois à venir s’y installer… je n’ai croisé que très peu de chinois, on m’a dit qu’ils avaient tendance à vivre entre eux car les tensions sont fortes entre les communautés. Kashgar c’est une ville pleine de vie à l’image de ces villes d’Asie Centrale … si ce n’était pour les panneaux écrits en chinois et la présence de l’armée, on aurait du mal à réaliser qu’on est encore en Chine.

D’ailleurs, la première chose que j’ai remarqué en arrivant à Kashgar c’est l’omniprésence de l’armée chinoise. Nous n’avons vécu que peu de contrôles routiers comparé à Urumqi mais tanks et soldats chinois armés jusqu’aux dents sont présents de partout, contrastant avec la population musulmane vaquant tranquillement à ses occupations.

La deuxième chose qui m’a marquée c’est l’absence totale de touristes à Kashgar (et pourtant nous y étions durant les jours fériés chinois). Les touristes chinois ont trop peur de venir et les étrangers ne sont pas légion… sur le haut lieu touristique qu’est le marché du dimanche, nous avons croisé un couple vivant à Shanghai et c’est tout! Nous qui étions à la recherche d’un peu d’authenticité nous étions ravis…

marché de kasghar — Sur le marché de Kashgar

La destruction de la vieille ville de Kashgar

J’avais entendu parler de la destruction de la vieille ville de Kashgar par les autorités chinoises mais étant donné le peu d’informations sur internet, je ne savais pas trop à quoi m’attendre…

Tout a commencé quand le gouvernement local (entièrement chinois) a déclaré qu’il devait “remettre à neuf » (entendre reconstruire totalement) la vieille ville pour protéger les habitants contre les tremblements de terre …. La véritable raison est-elle de détruire un symbole ouighour ou de construire du neuf par appât du gain comme le gouvernement l’a déjà fait dans les hu tongs de Pékin ? Je ne peux pas répondre à cette question… Lors de notre passage une partie de la vielle ville avait en tout cas complétement disparu (les abords de la mosquée sont très modernes par exemple) et ce qui restait de cette vieille ville était soit en train d’être reconstruit, soit un bidonville à moitié abandonné….Partout j’ai trouvé que la vieille ville manquait de vie, soit trop neuve, soit en sursis … à lire les récits des voyageurs passés il y a une dizaine d’année, Kashgar a un peu perdu son âme.

Mais cela ne veut pas pour autant dire que Kashgar ne vaut plus le détour, bien au contraire Kashgar regorge de trésors, je vous emmène les découvrir.

Le marché des animaux du dimanche

Ce marché est immanquable, tous les hommes ouighours du coin viennent y marchander leur bétail (principalement des moutons et des vaches mais également quelques chevaux et ânes) l’activité est débordante : on donne un dernier coup de ciseau pour rendre ses moutons plus beaux, on descend de camions des vaches récalcitrantes, on exhibe les moutons les plus gros qu’il m’a été donné de voir, on marchande, on discute… Un endroit unique et un paradis pour les photographes…

Informations pratiques :

Le marché a lieu tous les dimanches, c’est le plus grand du coin

Il est situé à l’écart de la ville, mieux vaut s’organiser si on opte pour un taxi pour qu’il vous ramène en ville

La tombe d’Abahk Hoja

Construite en 1640, ce mausolée est très connu pour abriter la concubine parfumée, une ouighour forcée d’épouser un empereur chinois qui souhaita à sa mort être enterrée sur ses terres natales… Elle est devenue un symbole de la rébellion contre les chinois… il n’y a d’ailleurs aucune explication officielle sur le site. Le mausolée en céramique est de toute beauté, il est longé par un très vieux cimetière long de 4km!

Informations pratiques : L’entrée coute 30 Rmb, la visite est rapide mais vaut vraiment le coup

Le marché du dimanche

Le marché du dimanche est en fait un bazar ouvert tous les jours où l’on peut trouver quelques souvenirs sympas pour les touristes. Le marché est destiné aux locaux, on y vend de tout mais le coin le plus intéressant pour moi a été la partie réservée à nourriture à la fois très colorée et animée. Je vous recommande d’acheter des biscuits aux amandes, du sucre bouilli et séché formant de magnifiques cristaux jaunes, de gouter au Opkahisip qui sous l’apparence de saucisses sont en fait un mélange de riz, d’épices et de légumes….

Informations pratiques : le marché est ouvert tous les jours mais le dimanche l’activité y est particulièrement intense.

La mosquée Id Kah

Construite en 1442, cette mosquée, une des plus grandes de Chine, est le véritable symbole de Kashgar. Elle attire les foules durant les fêtes musulmanes qui remplissent alors le parvis… Revenant juste d’Abu Dhabi j’ai trouvé que la mosquée avait des tailles plutôt modestes! L’intérieur de la mosquée est finalement un havre de paix bien vite visité mais observer la vie sur la place est un vrai délice.

Informations pratiques : L’entrée coute 20 Rmb, Visite ouverte aux non musulmans sauf aux heures des prières, se renseigner

La vielle ville de Kashgar

Comme je vous l’ai déjà expliqué, la vieille ville a été partiellement détruite au cours des dernières années. Ce qui reste à visiter est divisé entre la rue Areya rénovée et entourée de petites ruelles toutes aussi rénovées (ou encore en construction) et la résidence Gaotai, une sorte de bidonville de maisons en terre… Gaotai possédait jadis un circuit touristique avec une entrée payante mais aujourd’hui tout est gratuit et le quartier partiellement abandonné. Pour la petite histoire c’est là qu’a été tourné le film « les cerfs-volants de Kaboul ». Je vous recommande de visiter les deux coins pour vous faire une idée mais sachez que l’horrible muraille chinoise en construction autour de la partie rénovée n’a rien d’historique! Si vous lisez en anglais, lisez cet article intéressant sur la mort de cette vieille ville.

Informations pratiques : En mai 2015 il y avait encore une petite partie de la vieille ville qui n’était pas rénovée … mais elle devrait l’être d’ici quelques années. La nouvelle vieille ville sentait encore le neuf et les travaux. Un article intéressant sur la vielle ville ici (en anglais)

Informations pratiques

– Le plus facile pour rejoindre Kashgar c’est de prendre l’avion depuis Urumqi, l’aéroport s’appelle Kashi, il y a de nombreux vols tous les jours. Pour ceux qui ont du temps et aiment les paysages désertiques on peut se rendre en train ou en bus depuis Urumqi mais c’est très long… entre 25 et 32 heures de train.

– Prévoir votre itinéraire pour être le dimanche au marché des animaux de Kashgar. Niveau saison le début du mois de mai était très agréable malgré les risques de tempête de sable (on en a vu une arriver, assez impressionnant). Une grosse journée de visite suffit pour visiter Kashgar, mieux vaut garder du temps pour les environs.

– Quelques restaurants sympas où manger ouighour :

1. Altun Orda : La déco est très classe et nous étions les seuls touristes du restaurant. La carte a des photos et le jus de grenade est un incontournable.

2. Orda : Situé non loin du marché, le restaurant est un peu touristique

3. Herembach: Le menu est très différent de son équivalent à Turpan… la cuisine est plus turque que ouighour et c’est le seul endroit de Kashgar où nous avons croisé pas mal de touristes

4. Le marché de nuit : Diner au marché de nuit sur la petite place en face de la mosquée est la garantie d’une ambiance sympathique, de nourriture pas chère… et de beaucoup de curiosité de la part des locaux… Même si il s’est révélé très difficile de nourrir les enfants, on a adoré l’expérience

– Waheed est un super guide ouighour parlant très bien anglais qui pourra vous faire visiter Kashgar mais surtout les environs, il nous a conduit sur la route du Karakoram. Son agence s’appelle Silk Road Expedition

– Les hôtels charmants et confortables n’existent pas à Kashgar, nous avons donc opté pour le confort du Radisson Blue qui n’est carrément pas cher à Kashgar (500 Yuan et franchement top)… et complètement vide d’ailleurs…ceci explique cela…

Est-ce que Kashgar te fait rêver ? Penses-tu que la destruction de vieux quartiers est le prix à payer pour moderniser ?

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