Découvertes Culturelles

Toutes nos découvertes culturelles de part l’Asie: temples, villes, quartiers, chateau, palais, muraille…..

Camiguin, l’ile née du feu des Philippines

Camiguin, ou l’ile née du feu, est surnommée l’Hawaii des Philippines et il faut dire qu’elle tient plutôt bien la comparaison (contrairement à Jeju, l’Hawaii Coréenne par exemple…). Camiguin n’a certes pas les vagues et les plages de sable de blanc de l’emblématique Hawaii mais elle est couverte de volcans. C’est une toute petite ile (240 kilomètres carrés, deuxième plus petite ile du pays en surface et population) qui compte pas moins de 7 volcans et une vingtaine de cratères. C’est l’ile qui possède le plus de volcans au kilomètres carrés au monde. Les volcans de Camiguin entrant en éruption d’ailleurs de temps en temps, les plages y sont noires.

Camiguin est préservée du tourisme de masse, l’ile n’est pas très facile d’accès et se situe dans la province de Mindanao, province qui fait peur à de nombreux touristes du fait de la présence de rebelle musulmans dans le Sud Ouest de la province (donc très très très loin de Camiguin). En discutant avec les locaux, il semble également que les responsables locaux ne souhaitent pas développer un tourisme à la Boracay (et Dieu que je les comprends) mais plutôt de l’écotourisme. Du coup ici pas de gros resort mais que des petits hotels locaux et une ile encore sauvage et préservée qui a gardé son âme.

Nous sommes allés à Camiguin une semaine entière, pour une fois nous nous sommes posés et reposés, avons pris notre temps et connaissons maintenant Camiguin comme notre poche, en route pour faire le tour de Camiguin.

White island

Plus qu’une ile c’est un banc de sable blanc sans végétation ni habitation que l’on rejoint en banca pour profiter de la vue sur les volcans, des eaux incroyables, du snorkeling et du sable blanc. Sur l’ile, des locaux viennent à la journée pour vendre des boissons et louer des parasols. Les touristes philippins y viennent tôt le matin pour éviter la chaleur, nous y sommes allés deux fois en fin d’après-midi pour profiter du coucher du soleil mais attention à 17h l’ile ferme il faut déguerpir…

L’aller-retour coute 450 Pesos et l’accès à l’ile est de 20 Pesos

Mantigue

Mantigue c’est l’autre ile de sable blanc de Camiguin. Mantigue est, elle couverte de végétation et encore habitée par une communauté de pêcheurs que le gouvernement expulse petit à petit pour faire de l’ile un sanctuaire marin. Bien que les coraux aient été abimés par endroits par les habitants, le snorkeling y est de grande qualité. Attention en revanche aux oursins, petit G s’est fait une petite frayeur en un touchant un… Si jamais ça vous arrive, les locaux nous ont donné la recette miracle pour calmer la douleur, il faut faire pipi sur la blessure… Vous serez prévenus…

Pour rejoindre Mantigue on part du Barangay San Roque, la traversée coute 550 Pesos et dure environ 20 minutes. L’accès à l’ile coute 10 Pesos.

La plage de Kaliba et le sanctuaire de palourdes géantes

Sur cette jolie plage blanche se trouve une ferme à palourde géantes où l’on peut trouver 6 des 7 espèces qui existent au monde… La visite était super intéressante, j’ai appris entre autre que les palourdes sont tout d’abord 6 années mâles , puis 6 années femelles et deviennent enfin hermaphrodites à l’âge adulte… J’en ai vues de très belles durant le snorkeling au Sunken Cemetry et finalement très peu à Kaliba, le temps a tourné au mauvais, la visibilité est devenue très faible, les vagues fortes et après m’être bien égratignée sur le corail, demi tour… les palourdes géantes ça sera pour une autre fois….

50 Pesos pour la visite la ferme sur terre et 150 Pesos par guide pour visiter la ferme dans la mer. Possibilité aussi de louer une table entre 50 et 100 Pesos pour pique-niquer.

Camiguin plage — Dernière baignade avant les sources chaudes…

Les sources d’eau chaude d’Ardent

Ces sources sont devenus notre petit rituel du soir, les enfants se sont éclatés et ont diverti tous les philippins du coin… A noter que les philippines se baignent en short et Tshirt alors mieux vaut éviter le bikini tout riquiqui, ça peut choquer un peu… Il existe plusieurs piscines, deux d’entre elles sont beaucoup plus chaudes que les autres, à vous de les trouver !

L’entrée est de 30 Pesos pour le adultes, 15 Pesos pour les enfants. Le gouvernement semble avoir des grands projets pour en faire un spa un peu plus classe mais pour l’instant les travaux semblent au point mort.

Camiguin calvaire — Vue depuis le sommet du Calvaire

Le calvaire Via Cruzes

C’est un chemin de croix qui attire les foules durant la semaine sainte mais qui est plutôt tranquille le reste de l’année. Le calvaire compte 14 stations toutes plus kitschs les unes que les autres mais les vues dès lors que l’on prend de la hauteur sont tout simplement magnifiques… Camiguin semble tellement sauvage vue de là- haut.

Entrée 5 Pesos, il existe des escaliers jusqu’à la 4ème station, après c’est un chemin plutôt facile

Les sources d’eau froide Saint Nino et Soda Pool

Ces sources sont des piscines pour les locaux, la source de Saint Nino est belle, la Soda Pool plutôt quelconque mais on y vient surtout pour l’ambiance et pour pique-niquer.

Eglise San Roque

Après que Magellan eut découvert Camiguin en 1521, la ville de Catarman fut fondée et se développa, les siècles passèrent puis entre 1871 et 1875 une éruption volcanique détruisit la ville… les habitants quittèrent les lieux et il ne reste en souvenir de cette époque que les ruines de l’église San Roque. J’ai été surprise par la taille de l’église, Catarman devait être une ville importante….

Camiguin Sunken Cemetery — La croix en mémoire du cimetière disparu

Le Sunken Cemetery

Le cimetière de Catarman fut lui avalé par la mer suite à deux éruptions (en 1871 et en 1948). Une croix y a été érigée en 1982 pour rappeler cet épisode. On peut se rendre sur cette croix pour admirer la vue mais le top c’est de faire du snorkeling dans cet ancien cimetière… la nature a repris ses droits, nous n’avons vu aucun vestige mais des coraux et des palourdes géantes magnifiques… il paraît qu’à marée haute il est possible d’observer les croix… à marée basse elles n’étaient pas accessibles, organisez donc bien votre journée.

La barque pour aller à la croix coute 20 Pesos et le snorkeling (avec un guide) 50 Pesos par personne

Les plages de sable noir

Camiguin possède en majorité des plages de sable noir et une des plus belles était juste devant notre hôtel, c’est celle de Agoho… magnifique et personne à l’horizon…

La cascade de Katibawasan et de Tuasan

Tuasan était jadis une jolie cascade un peu perdue…. les autorités construisent pour traverser l’ile une route TRES bétonnée qui passe juste à côté de la cascade… autant dire que la cascade a perdu de son charme... Katibawasan par contre nous a séduits, il faut dire que nous y sommes allés un jour de mauvais temps et entre l’absence de monde et un brouillard un peu mystérieux, le site était magique…

camiguin carte — Et une petite carte pour vous situer..

Voilà vous savez tout sur Camiguin, pour changer un peu des Cebu et Boracay, direction les informations pratiques pour la découvrir.

Informations pratiques

– Le vol de Cebu Pacific vers Camiguin depuis Cebu est à 6h10 du matin. Le vol retour part lui à 7h20… Alors oui ça fait mal de se lever aussi tôt mais promis vous pourrez vous reposer une fois à Camiguin.

– Dans le terminal des vols domestiques de Cebu, ne manquez pas le resto Zubuchon, spécialistes du lechon, c’est super bon… pour une fois qu’on mange bien à l’aéroport il ne faut pas se priver.

– Nous avons logé à l’Agohay Villa Forte bien situé en face de White Island et sur la plage de Agoho avec en prime une piscine, je vous recommande ce mini resort sympathique. Malheureusement, l’établissement a depuis fermé mais depuis de notre passage des petits hôtels sympas ont ouvert comme le Agoho Resort (pour réserver c’est ici) ou le Bahandi Beach Lodge que je recommande

– A Camiguin il y a de tout, je vous conseille d’éviter à tout prix Rocky’s Resto, de tester la Luna juste à côté, un restaurant italien correct. Nous avons également testé un déjeuner à Casa Roca Inn, très sympa et pas mauvais… mais notre gros chouchou qui est devenu notre cantine c’est Dolce Vita juste en face de l’aéroport, trop bon (sauf les desserts, un peu décevants…) et tenue par un italien…

– Pour les gros trajets mieux vaut louer un multi cab, pour les petits trajets on peut monter sur des motorela en les arrêtant au passage.

Camiguin noel — La crèche de Noel au milieu des cocotiers… ça dépayse…

Connais-tu les Philippines ? Aimes-tu te rendre dans des coins un peu moins connus et touristiques ? Camiguin te tente ?

Abu Dhabi et sa mosquée des mille et une nuits

16 Comments

Abu Dhabi n’est qu’à une grosse heure de voiture de Dubai (pour Dubai c’est ici) en empruntant une autoroute au milieu du désert…. on passe d’une grande ville à une autre sans vraiment s’en rendre compte et pourtant Abu Dhabi est très différente de Dubai. Je l’ai trouvée beaucoup moins clinquante, moins orientée tourisme, moins grande (c’est pourtant la deuxième ville des Emirats et la capitale)…j’ai eu en fait l’impression de faire un voyage dans le voyage.

Abu Dhabi a beaucoup, beaucoup de pétrole et de gaz alors que Dubai en a très peu, du coup Dubai s’est agressivement développé pour survivre en favorisant le tourisme alors que Abu Dhabi est restée plus traditionaliste et assise sur ses millions de dollars du pétrole… D’ailleurs, à Abu Dhabi, la population étrangère y est moins importante et la plupart des touristes y viennent à la journée depuis Dubai.

Et pourtant les choses changent, Abu Dhabi a désormais commencé à lancer une politique touristique ambitieuse mais différente de celle de sa voisine Dubai…. Entre la mosquée du Cheikh Zayed, la prochaine ouverture du Louvre Abu Dhabi, le projet du Guggenheim, Abu Dhabi se « dubaïse » en misant sur le culturel… Aux portes d’Abu Dhabi les travaux vont d’ailleurs bon train, des iles se construisent, il faudra que l’on revienne dans quelques années…

En attendant je vous emmène découvrir mon Abu Dhabi en photo, il faut dire que la mosquée mérite un article orienté photos….

Abu Dhabi mosquée — La magnifique mosquée d’Abu Dhabi

L’incroyable mosquée Cheikh Zayed d’Abu Dhabi

A Abu Dhabi tout le monde va voir LA mosquée de tous les records, j’ai nommé la mosquée du Cheikh Zayed. C’est la seule mosquée ouverte aux non-musulmans à Abu Dhabi, elle a été construite par le Cheikh comme symbole de tolérance et d’ouverture de l’islam au monde. C’est la 6ème mosquée la plus grande au monde et c’est le plus grand bâtiment du monde en marbre. La mosquée possède le plus grand lustre et le plus grand tapis du monde (qui a couté la bagatelle de 6 millions d’euros…). Et en plus d’être grande et de battre de nombreux records, elle est vraiment très belle… j’ai été séduite et ce malgré le monde qui s’y presse tous les jours… Direction les photos…

La mosquée de l’extérieur

La mosquée de l’intérieur

L’Emirates Palace d’Abu Dhabi, pas moins de 7 étoiles…

1 kilomètre de long, 400 chambres, 114 domes, 1000 chandeliers Swarowski, 8000 palmiers… et un distributeur de lingots (ben oui quoi un petit lingot en souvenir d’Abu Dhabi…)… c’est ça l’Emirates Palace. La chambre la moins chère coute quand même près de 700 euros la nuit mais heureusement pour nous tous, certaines parties de l’hôtel sont ouvertes au public. Attention il faut arriver habillé de manière décente et tout se passe bien (il ne faut même pas bien se comporter… ils n’ont pas viré petit G et petit A qui étaient pourtant un petit peu excités durant cette visite…). Si vous voulez en profiter un peu le high tea de l’hôtel a l’air top et ne coute que 245 Dirhams (60 euros quand même…), c’est la seule chose à peu près abordable de l’hôtel…

Abu Dhabi Emirates Palace — L’entrée de l’Emirates Palace….

L’hôtel est très différent de son concurrent 7 étoiles le Burj Al Arab à Dubai, ici le style est arabe et traditionnel et le cheikh possède une entrée privée vraiment gigantesque qui emmène direct dans les suites. Finalement le plus intéressant est de voir l’hôtel de l’extérieur (vues du palace, escaliers majestueux, fontaines…) l’intérieur m’a un peu déçue…

Abu Dhabi c’est également une promenade sur la corniche (en fait le bord de mer) pour voir les belles tours et les plages, le petit fort Qasr al-Hosn (qui n’était pas accessible quand nous y étions) et puis c’est à peu près tout… pour l’instant en tout cas, Abu Dhabi semble avoir beaucoup de projets.

La mosquée d’Abu Dhabi a été de loin ma visite préférée de mon séjour à Dubai et pourtant comme vous pouvez le voir dans mon Top10 pour visiter Dubai, il y a de quoi faire…

Informations pratiques

– A Abu Dhabi, les restaurants Libanese Flower, populaires et vraiment délicieux… il y en a plusieurs en ville.

– Attention avant 9h et après 17h l’autoroute entre Dubai et Abu Dhabi est souvent très chargée car de nombreuses personnes font le trajet pour raison professionnelles

– Les entrées sont gratuites au palace et à la mosquée. A la mosquée, le prêt d’habaya se fait au sous-sol au niveau du parking souterrain. Il faut présenter un papier d’identité en caution.

– Une visite que j’aurais bien aimé faire et qui semble très appréciée : la clinique des faucons pour découvrir un peu plus sur ce passe-temps typique de la région. Penser à bien réserver.

– Pour un chauffeur privé à la journée il faut compter environ 600 Dirhams (150 euros), il faut compter une bonne heure porte à porte. En bus, le trajet met plutôt deux heures et il est plus pratique de prendre un taxi à Abu Dhabi depuis le bus terminal pour aller à la mosquée. Le bus coûte 20 Dirham par trajet. Pour les horaires c’est ici

Abu Dhabi tu connais ? Quelle est ta mosquée préférée ?

Découvrir Jianshui ou le Yunnan préservé

19 Comments

Le Sud du Yunnan est surtout connu pour les rizières de Yuanyang, je n’ai rencontré que peu de personnes qui se sont arrêtées au passage à Jianshui … et pourtant c’est une halte parfaite pour couper en deux les 7h de bus pour les rizières dans une petite ville pleine de charme où l’occidental est encore dévisagé dans la rue… J’ai croisé en tout et pour tout deux canadiens durant mon séjour à Jianshui (ok le mois de décembre est loin d’être la haute saison, mais quand même…) Vous l’aurez compris n’oubliez pas de vous arrêter à Jianshui en allant voir les plus belles rizières d’Asie!

jianshui yunnan chine — Arrivée à Jianshui

Jianshui, le meilleur accueil de Chine…

Il m’a fallu moins de 5 minutes pour aimer Jianshui, il faut dire que tout avait bien commencé. Arrivée un peu désorientée au terminal de bus, un de mes compagnons de voyage m’a fait monter d’autorité dans un taxi avec lui (je vous rassure je n’ai pas comme habitude de suivre des étrangers comme ça mais là le taxi était officiel, le compagnon de voyage faisait bien 20 kilos et 20 centimètres de moins que moi, je ne me suis pas sentie en grand danger…). Et bien ce dernier a payé la course, a marché 10 minutes pour m’accompagner jusqu’à la porte de mon hôtel, a rapidement refusé que je le rembourse et s’est éclipsé… Cela ne m’était jamais arrivé en Chine ! Le séjour commençait bien…

Jianshui, en trois mots

Si je devais définir Jianshui en trois mots, ce serait charmante, conservée et peu touristique… et si vous connaissez un peu la Chine (ou si vous lisez régulièrement votre blog préféré… mon blog quoi…) vous savez que c’est plutôt rare en Chine. Niveau visites, je n’ai pas arrêté : maison de la famille Zhu (top.. surement un peu bondée à la haute saison), la tour du tambour (ok, pas incontournable), ses nombreux puits (bon là j’avoue je ne suis pas tombée sous le charme) … et tous les lieux dont je vais vous parler dans la suite de l’article… Il y a de quoi faire… Mais ce que je retiens surtout de Jianshui c’est une atmosphère vraiment agréable dans une petite ville authentique où l’on se sent bien… et ce n’est pas si commun en Chine.

Le temple de Confucius, le deuxième plus grand de Chine

A Jianhsui, impossible de manquer le temple de Confucius, 1. C’est le deuxième plus grand en Chine, l’étang qui mène au temple ressemble presqu’à une mer intérieure . 2. Le temple est vieux (il date quand même de 1285, on ne rigole pas) et plutôt bien conservé. Après toutes mes années passées en Asie, je frôle souvent l’overdose niveau temple mais là je me suis surprise à m’asseoir, à prendre mon temps et profiter de l’atmosphère du lieu (j’étais sans enfants, sinon on oublie tout moment de sérénité…).

jianshui yunnan chine tuanshan — Il fait bon vivre à Tuanshan

Le village Ming de Tuanshan

Les informations pour se rendre à Tuanshan n’étaient pas super claires, celles du guide devaient dater de plus de 10 ans, celles de l’hôtel étaient en langage des signes… grâce à moi vous ne pouvez plus vous tromper, pour aller à Tuanshan il faut aller au gros rond-point et prendre le bus jaune… c’est pas clair ça ? Sauf que ce ne sont pas des bus mais des petites camionnettes, que des bus jaunes il y en a beaucoup, que celui de Tuanshan ne passe pas bien souvent, malgré tout je suis arrivée à bon port et j’étais la seule touriste du bus, un très bon signe. (finalement le fait d’attendre le départ du bus pendant 30 minutes à l’avant de ma petite camionnette m’a permis de 1. réfléchir au sens de la vie, 2. réserver LE siège stratégique à l’avant confortable et sans odeurs car il est clair que mes compagnons de route ne se lavent pas très souvent…)…

Alors Tuanshan ? Ca vaut vraiment le coup, la preuve en photos parce qu’à force de dire c’est charmant, c’est authentique, c’est pas touristique, je vais commencer à vous saouler…

Le pont du double dragon

En rentrant de Tuanshan, commence la dernière aventure du jour qui consiste à trouver le pont du double dragon. Je descends de la camionnette au milieu de nulle part, je marche un peu et tout à coup je vois un pont grand et beau qui détonne un peu au milieu des champs… Pour la petite histoire il y avait jadis une rivière sous ce pont mais elle s’est asséchée et le pont a perdu sa fonction… Ce jour- là, histoire de ne pas changer j’étais la seule pas du coin, les papis qui jouaient à je ne sais pas trop quoi ne m’ont pas regardée, j’ai fait un petit tour, pris des photos franchement très belles et je suis repartie…

Et c’est là que vous devez vous dire que j’ai bien dû passer 5 jours à Jianshui et bien non il ne m’a fallu qu’une journée pour faire TOUT ça … ça doit être le fait de voyager sans les enfants, ça donne des ailes… en tout cas le soir j’étais bien nase et j’ai décidé de tenter le tofu qui pue (stinky tofu en anglais) spécialité du coin… bon et bien il faut bien le dire tout n’est pas incroyable à Jianshui, c’était dégueulasse…

Autant je vous recommande Jianshui, autant mieux vaut zapper le stinky tofu…

Informations pratiques

– Accès à 3h de bus depuis la station de bus Sud à Kunming. Le billet coute 83 Yuan

– L’hôtel le plus charmant à prix doux de la ville est le Li Ann, 160 Yuan la nuit dans une jolie maison dans la vieille rue typique de la ville

– Entrée pour le temple de Confucius, la maison, les remparts… Acheter tous les billets à l’hôtel vous économiserez 20 Yuans sur les visites

– Pour se rendre à Tuanshan prendre un des petits bus qui part non loin du grand rond- point à la fin de Hongjing Jie (5 Yuan le trajet qui dure 30 minutes). Attention le bus passe toutes les heures rondes, bien organiser sa visite en fonction. L’entrée au village coute 45 Yuan (à acheter à la guesthouse également, 50 autrement)

– Un resto qui sert du Sticky Tofu (mais pas que ouf….), Xiang Man Lou

– Pour voir le pont du double dragon, demander au minibus de vous poser au croisement, vous devez marcher 500 mètres et vous y êtes. Pour rentrer vers Jianshui il suffit d’arrêter le premier des nombreux mini bus jaune se dirigeant vers Jianshui

– Mon bon plan pour rejoindre Yuangyang est de prendre LE SEUL bus direct journalier, il part à 11h30, coute 48 Yuan et met environ 3h30. Si vous ne prenez pas celui-là vous devrez changer de bus en chemin… autant me faciliter la vie surtout avec mon niveau de chinois…

Vous connaissez d’autres charmantes petites villes en Chine à l’image de Jianshui ?

Les îles de la mer intérieure du Japon : Teshima

11 Comments

Pour faire vite, Teshima est, et ce même si elle est beaucoup plus grande et plus vallonée, la petite soeur de Naoshima tout simplement parce que l’art moderne n’a débarqué à Teshima qu’après le succès fulgurant de Naoshima (et grâce au succès de Naoshima d’ailleurs). En même temps arriver plus tard n’a pas que des inconvénients, les œuvres y sont plus avant garde et il y a beaucoup moins de touristes (et très très peu d’étrangers…)

La chance a enfin souri à Teshima qui a vécu des jours difficiles. Dans les années 80, tous les Japonais ont entendu parler de cette île où des centaines de milliers de tonnes de déchets toxiques ont été déposés de manière illégale. Depuis plus de 30 ans, les restes de cette catastrophe n’ont toujours pas fini d’être nettoyés…. ne vous inquiétez pas, la zone concernée est loin du circuit touristique… L’arrivée de l’art moderne est en quelque sorte une renaissance.

Nous avons voulu renouveler l’expérience de Naoshima et louer des vélos électriques avec sièges enfants mais n’en trouvant pas, le bus partant bientôt et le suivant étant une heure plus tard, nous avons laissé tomber à notre grand regret… (nous en trouverons un une fois la journée finie… trop tard pour nous mais profitez de la bonne adresse et adressez-vous à Teshima PP Project ).

shikoku japon teshima — Le fameux musée de Teshima… l’intérieur est encore plus fascinant que l’extérieur

Le clou du spectacle : le Teshima Art Museum

Direction l’endroit phare de l’ile, le Teshima Art Museum (réalisé par Ryue Nishizawa et Rei Nato). Malgré son nom ne vous attendez pas à un musée, déjà le musée se limite à UNE énorme œuvre d’art qui se révèle être plutôt une expérience… On arrive à l’entrée d’une structure en béton de 40 mètres par 60 de forme ovale avec deux ouvertures elles aussi ovales dans le toit le tout au milieu des rizières… une dame tout de blanc vêtue nous demande de nous déchausser et nous pénétrons dans ce lieu « qui a pour but de stimuler les sens des visiteurs grâce au jeu de gouttelettes sur le sol en béton ». Là on a l’impression de rentrer dans un lieu sacré, grand silence, des visiteurs assis un peu partout par terre semblent méditer, les gardiens du temple sont aussi tout en blanc et les gouttelettes se forment et se déforment pour créer des formes toujours en mouvement… Je suis séduite sauf que j’avais oublié le paramètre enfants… petit A ayant décidément quelque chose contre l’art moderne (et en particulier l’élément eau de l’art moderne… voir notre aventure de Naoshima) décide de courir après les gouttes d’eau, d’y tremper les mains, de détruire les formes… sacrilège… un des gardiens en blanc nous saute dessus et nous ordonne de sortir… je lui propose bien de garder mon fils 10 minutes mais ça n’a pas l’air de lui dire plus que ça…. on ne rigole pas sur Teshima avec l’art, c’est une affaire sérieuse….

teshima japon shikoku — Les charmantes rizières de Teshima

Lorsque l’on sort du musée on tombe sur des rizières qui descendent jusqu’ à la mer, conseil du jour, allez y faire une petite promenade, c’est très beau… Nous avons eu beaucoup de chance, nous étions à Teshima le jour du « farmers markets » ; le concept est de se balader dans les rizières où des stands de nourriture sont organisés çà et là pour vous faire découvrir de produits locaux, on en profite pour déjeuner, grignoter. De nombreuses activités sont organisées en parallèle : récolte du riz, un petit concert, une super ambiance et aucun cerbère en blanc pour brimer les enfants ici !

On laisse son cœur aux Archives du Coeur

L’autre incontournable de l’ile m’a laissé un peu plus circonspecte… un Français enregistre les battements de cœur de par le monde…. sur Teshima l’enregistrement se fait dans une petite cabane au bout d’une jolie petite plage (depuis l’arrêt de bus, 15 minutes à pied, arrêtez-vous au passage au panier de basket version revisitée, les ballons sont à disposition…). Là on décide soit de s’enregistrer, soit d’écouter des battements dans une pièce un peu spéciale…. on a écouté ceux de petit G… et bien les battements de cœur d’un enfant c’est tellement rapide que ça casse les oreilles, on était contents de sortir…

Conclusion, une fois sur Teshima autant y aller mais si vous manquez de temps j’irai plutôt voir Yokoo House, pas fan des peintures mais carrément fan de l’architecture (là encore pas/peu de photos interdites, direction google pour vous faire une idée…)

Sur Teshima on mange dans une œuvre d’art

Teshima shikoku japon — Pour réserver sa table à Shima Kitchen

Last but not least….Les restos sur Teshima…. des œuvres d’art où l’on mange bien et pour pas trop cher (enfin pour le Japon…). Pour déjeuner nous avions rendu visite à Shima Kitchen qui est à Karato non loin du musée, le déjeuner était très bon mais je n’ai pas vraiment accroché avec l’architecture… Par contre pour le goûter nous sommes allées à il Vento à Ieura non loin du départ du ferry, une veille maison japonaise dans un endroit tranquille, on rentre et là grosse claque… nous sommes arrivés dans un monde nouveau totalement psychédélique avec en prime, chose primordiale dans la famille, des gâteaux énormes et délicieux… L’art moderne c’est bien sympa mais on n’allait pas se laisser mourir de faim non plus…

Toutes les informations pour bien profiter de Teshima

– Prévoir un budget musée beaucoup moins conséquent que sur Naoshima, Teshima Art Museum coute 1540 Yen et les Archives du Coeur 510 yens (plus 1540 si vous voulez enregistrer vos battements de cœur et les emporter en souvenir). Shima Kitchen et Il Vento sont gratuits, il faut juste consommer… L’entrée à Yokoo House coute 510 yens, le reste franchement ne vaut pas la dépense sauf peut-être l’oeuvre de Mariko Mori que nous n’avons pas testée, il fallait attendre une heure pour le bus d’après… Prévoir donc une journée à 2560 Yens contre 5860 Yens à Noashima

– L’accès s’effectue par ferry depuis au choix Naoshima, Takamatsu ou Uno. Voici les horaires de ferry depuis Takamatsu. L’aller coute 1330 yens.

– Tout est fermé le mardi en haute saison, et pas mal de choses sont fermées en basse saison hors week-end, bien vérifier les jours d’ouverture.

– Prévoir un vélo électrique, ça grimpe sec et l’ile est grande. C’est beaucoup plus flexible que le bus qui ne passe que toutes les heures et ne s’arrête pas partout. Le trajet en bus coute 200 yens par personne, on a donc vite rentabilisé le vélo. Pour vous donner une idée, voici les horaires de bus (seulement 7 par jour…) ainsi qu’un plan de l’ile….

– Quelques autres adresses sympas…

– Pour manger, nous n’avons pas testé le Restaurant by the sea et le Teshima no mado car nous n’avions qu’une journée sur l’ile… mais on serait bien resté plus longtemps juste pour ça…

– Pour dormir Takamatsuya avec un site plein d’infos en plus sur l’ile de Teshima

– Pour découvrir toutes ces iles de la mer intérieur, direction le blog de David Ogijima. David habite à Takamatsu et connait très bien ce coin du Japon.

Alors Teshima ça vous tente ? Pas trop hors des sentiers battus pour vous ?

Les iles de la mer intérieure du Japon : Naoshima

2 Comments

Naoshima est une petite ile de la mer intérieure du Japon entièrement dédiée à l’art moderne. L’ile était sur ma « to do list » depuis longtemps mais j’avais fini par quitter le Japon sans y être allée, un peu loin, un peu cher…. bref Naoshima était resté dans un coin de mon cerveau … 4 ans plus tard de retour au Japon pour passer une semaine à Shikoku, l’occasion se présente enfin, Naoshima me voilà ! Verdict ? J’ai adoré ma journée sur l’ile, le vélo, les œuvres d’art, l’atmosphère, les paysages… seul petit bémol, les photos sont interdites presque partout, résultat un peu de frustration et un article pas aussi illustré que je l’aurais souhaité…

Noashima pour les junkies de l’art moderne mais pas que…

Retour 20 ans en arrière, le propriétaire du groupe Bennesse (un groupe de publication japonais) décide d’exposer sa collection dans une petite ile perdue dans la mer intérieure du Japon, une petite ile de pêcheurs qui se vidait peu à peu et que personne ne connaissait. Aujourd’hui Naoshima est devenue un lieu incontournable de l’art moderne au Japon et a retrouvé sa vitalité… Un beau succès !

C’est Tadao Endo, l’architecte japonais le plus connu au monde, qui l’a aidé à réaliser ce tour de force en créant de nombreux musées, musées qui exposent entre autres des Monet, Giacometti, James Turrell, Walter de Maria…. tout en laissant la part belle à de nombreux autres artistes et architectes moins connus du grand public.

Pas besoin d’être un fin connaisseur d’art moderne pour apprécier l’ile, car ici nous sommes plus dans l’expérience que dans la contemplation de tableaux en silence…. On loue un vélo, on se balade dans la campagne, on fait une petite pause pour admirer une œuvre avec comme toile de fond la mer, on repart, on visite un petit musée, deux coups de pédales plus loin on tombe nez à nez avec une citrouille géante… bref, je suis loin d’être une experte en art moderne mais j’avoue avoir été bluffée par certaines expériences et conquise par le concept !

Le petit village de Honmura a été remis au goût du jour !

Notre vélo électrique (la découverte du séjour… j’avais l’impression de voler malgré les 18 kilos d’enfant dans mon dos…) nous emmène tout d’abord dans le petit village de Honmura où 6 maisons traditionnelles japonaises ont été remises au goût du jour. De l’extérieur on ne remarque presque rien, une jolie maison japonaise comme il y en a beaucoup… c’est à l’intérieur que tout se passe….

Cela va de Minamidera où l’on joue avec la perception de la lumière, à Kadoya où est exposé une piscine remplie de LED, piscine dans laquelle petit A décida de mettre les pieds… (difficile d’expliquer qu’une piscine qui brille est une œuvre d’art qu’il ne faut pas toucher… les gardiens du temple nous ont sauté dessus…), à Ishibashi et sa cascade étonnante ou encore à Haisha une maison de bric et de broc qui était jadis la maison du dentiste… Honmura a été notre partie préférée de l’ile, sans doute parce que l’art y est vraiment non conventionnel, sans doute parce qu’il se nourrit de demeures japonaises traditionnelles et puis parce que c’est très sympa de déambuler dans un joli petit village japonais à la découverte de la prochaine œuvre.

La zone Bennesse Art : art enfermé versus art en plein air

Nous remontons sur notre vélo électrique, direction le Musée-Hôtel hors de prix de Bennesse House.. Et que voyons-nous tout de suite? Je vous le donne en mille, cette fameuse Citrouille, véritable icône de l’ile dont j’avais déjà vu bien des photos… on la doit à une japonaise mi folle, mi déjantée, la fameuse Yayoi Kusama (son histoire ici est plutôt intéressante) . Là forcément on prend la pause… c’est quand même pas tous les jours qu’on peut faire une photo de famille à côté d’une citrouille géante jaune à points noirs….

La photo de famille que l'on ne pouvait pas ne pas faire.... — La photo de famille que l’on ne pouvait pas ne pas faire….

Toute cette partie de l’ile est couverte d’art exposé en plein air, j’ai trouvé ça plus sympa que le musée de Bennesse House ou le musée Lee Olan (un artiste Coréen) qui se sont finalement révélés un peu trop conventionnels pour l’ile ! Le Chichibu Art museum, lui, fut par contre le clou de cette partie de l’ile. C’est une espèce de bunker où chaque pièce présente une seule œuvre, difficile d’expliquer avec des mots cette visite, je n’ai pas toujours trouvé toutes les œuvres belles mais je les ait toutes trouvées intrigantes, immenses, uniques... et pour se remettre des toutes ces émotions, direction la cafétéria d’où les vues sur la mer intérieure sont incroyables…

Naoshima me semblait être une destination un peu difficile, je me trompais, il y a un certains nombres de visiteurs étrangers, l’anglais est un peu parlé et le dépliant est très bien fait… les iles voisines sont, elles beaucoup moins visitées par les étrangers et tout devient plus difficile… je suis sure que mon article sur Teshima de la semaine prochaine va beaucoup vous servir!

Naoshima et ses informations pratiques

– Les musées de l’ile sont fermés les lundis, donc bien le prévoir dans son programme.

– La location de vélo se fait à la sortie du ferry, si vous voulez louer un vélo avec siège enfants, allez à Little Plum, pensez a réserver si vous y allez en haute saison

– Déjeuner au village de Honmura, il y a quelques petits restos pas chers et très bons, sinon vous devrez vous contenter de la bouffe hors de prix et pas franchement appétissante des musées. Nous voulions déjeuner au cat cafe qui était fermé, du coup nous nous sommes rabattus sur le restaurant végétarien Aisunao

– Nous avons choisi de dormir à Takamatsu mais si vous voulez dormir sur l’ile vous avez le choix entre les chambres hors de prix de Bennesse House ou des petites auberges locales un peu plus raisonnables. Les yourtes de Tsutsujiso non loin du Bennesse House semblent être un bon compromis

– Naoshima a son onsen version art moderne non loin du ferry, une expérience qui avait l’air sympa, malheureusement on a manqué de temps (vous trouverez facilement, le bâtiment est difficile à manquer)

– Les billets d’entrée sont hors de prix, si vous visitez tout vous en aurez pour exactement 5860 Yen par personne (ça c’est de l’exactitude) soit quand même 43 euros…

naoshima shikoku jaon — Plan de la zone Bennesse

Naoshima c’est un endroit assez unique au Japon, alors ça vous tente de découvrir autre chose?

Que voir à Takamatsu sur Shikoku?

25 Comments

Takamatsu a été notre dernière étape à Shikoku et surtout notre base pour découvrir les iles de la mer intérieure du Japon (Naoshima et Teshima) dont je vous parlerai bientôt en détail. Notre hôtel étant juste en face du débarcadère du ferry nous menant aux iles, nous n’avons pas vraiment arpenté Takamatsu de long en large et en travers… voilà donc le strict minimum (mais quel strict minimum !!) pour qui passe à Takamatsu.

ritsurin takamatsu shikoku japon — Ballade dans Ritsurin

Le plus beau jardin du monde : Ritsurin

Takamatsu n’est clairement pas qu’un débarcadère de ferry, Takamatsu recèle un trésor : le jardin Ritsurin. Ce jardin japonais est selon moi le plus beau qu’il m’a été donné de voir au Japon, en m’y promenant j’ai eu à plusieurs reprises l’impression d’être devant une vue parfaite, un paysage où tout est harmonie, beauté et simplicité à la fois… pour atteindre ce niveau de perfection, il en a fallu du boulot pour créer ce jardin… car Ritsurin a vu le jour au début du XVIIème siècle et a été embelli par 5 générations successives et ce sur plus de 100 ans… on comprend pourquoi il est aussi beau….

Si vous êtes à court de temps mieux vaut se consacrer à la partie sud, si vous avez le temps de flâner la partie nord est certes belle, mais en ce qui me concerne, après la perfection de la partie sud j’ai eu du mal à tomber sous le charme ; elle n’attire d’ailleurs pas vraiment les touristes, du coup vous y serez tranquilles pour une petite pause par exemple.

La partie sud de Ritsurin est juste parfaite, impossible de ne pas être séduit… il y a tout dans ce jardin, des arbres taillés à la perfection, des petits ponts en pierre trop mignons, une maison de thé qui date de plusieurs siècles, des petites iles parfaitement placées…le tout protégé par une petite colline… franchement le mieux c’est encore de vous montrer les photos, alors vous êtes d’accord il est magnifique ce jardin ?

Une petite carte pour la route, les points de vue à ne surtout pas manquer sont les 20 et 23 (Fugan et Hiraiho)

Shikoku Japan 2014-548 — Ritsurin encore et toujours

Kompira San, une montagne où l’on célèbre les bateaux

Kompira San se situe non loin de Takamatsu dans la ville de Kotohira, c’est LE temple le plus connu de Shikoku, un temple situé au sommet d’une colline mais qui est dédié aux bateaux, au marins, à la mer quoi…étonnant vu sa position !

Pour atteindre ce temple il faut cependant avoir le pied plus montagnard que marin… il faut gravir 785 marches pour atteindre le temple principal (et encore 583 si vous voulez aller au sommet et explorer à fond Kompira, on a passé notre tour)… j’ai trouvé que franchement ces marches se montaient bien (en été il doit falloir prévoir une réserve d’eau….), le site est beau, il y a plein de choses à voir, on n’a pas vu les 785 marches passer…

Pour la petite histoire, le temple a longtemps été à la fois shinto et bouddhiste d’où certaines caractéristiques venant des deux religions dans l’architecture. Kompira n’est devenu shinto définitivement qu’à l’ère Meiji où le gouvernement décida de séparer les deux religions.

Et à part ça Takamatsu ?

Et bien pas grand-chose… le château de Takamatsu est bien abimé, rien à voir avec celui de Matsuyama, il se situe juste à côté du départ des ferrys ce qui est bien pratique pour aller y jeter un coup d’oeil. C’est en fait plus un parc avec quelques vestiges mais un parc tranquille où les locaux vont en kimonos boire le thé… une petite pause sympathique…

Sinon Takamatsu c’est une ville normale japonaise, avec ses fils électriques, ses vélos sur les trottoirs, ses batiments plutôt moches… vous l’aurez compris il était temps de partir à la découvrir de ces petits bijoux d’iles que sont Naoshima et Teshima, on se retrouve la semaine prochaine !

ritsurin takamatsu japon shikoku — Reflets à Ritsurin

Informations pratiques

– Pas vraiment d’endroit super sympa pour loger comme à Matsuyama, nous avons donc opté pour le JR Clément Hotel, pas donné mais on ne peut plus pratique (pour réserver c’est ici)

– Prévoyez bien 2 heures pour visiter Ritsurin pour ne pas courir et vraiment en profiter

– Nous nous sommes arrêtés à Kompira en arrivant à Takamatsu mais vous pouvez également effectuer l’excursion depuis Takamatsu en train ou voiture. Brice vous en parle ici.

– Si vous avez une grosse flemme à Kompira vous pouvez louer un palanquin (je ne pourrais pas vous dire si le prix est au kilo…) ou vous faire déposez en bus (bus qu’il faut réserver à l’avance) à mi-chemin…

ritsurin takayama shikoku japon — La vue la plus parfaite du jardin de Ritsurin

« Previous Page

Découvertes Culturelles

White island

Mantigue

La plage de Kaliba et le sanctuaire de palourdes géantes

Les sources d’eau chaude d’Ardent

Le calvaire Via Cruzes

Les sources d’eau froide Saint Nino et Soda Pool

Eglise San Roque

Le Sunken Cemetery

Les plages de sable noir

La cascade de Katibawasan et de Tuasan

Informations pratiques

L’incroyable mosquée Cheikh Zayed d’Abu Dhabi

L’Emirates Palace d’Abu Dhabi, pas moins de 7 étoiles…

Informations pratiques

Jianshui, le meilleur accueil de Chine…

Jianshui, en trois mots

Le temple de Confucius, le deuxième plus grand de Chine

Le village Ming de Tuanshan

Le pont du double dragon

Informations pratiques

Le clou du spectacle : le Teshima Art Museum

On laisse son cœur aux Archives du Coeur

Sur Teshima on mange dans une œuvre d’art

Toutes les informations pour bien profiter de Teshima

Alors Teshima ça vous tente ? Pas trop hors des sentiers battus pour vous ?

Noashima pour les junkies de l’art moderne mais pas que…

Le petit village de Honmura a été remis au goût du jour !

La zone Bennesse Art : art enfermé versus art en plein air

Naoshima et ses informations pratiques

Naoshima c’est un endroit assez unique au Japon, alors ça vous tente de découvrir autre chose?

Le plus beau jardin du monde : Ritsurin

Kompira San, une montagne où l’on célèbre les bateaux

Et à part ça Takamatsu ?

Informations pratiques

Pied de page

Des questions?

Télécharger mon Ebook

Étiquettes