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Patrimoine Mondial

Toutes mes visites de site classés au patrimoine mondial par l’UNESCO

Chengde, le lieu de vacances de l’empereur de Chine

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chengde chine

Pékin et la muraille de Chine sont sur la « to do list » de tout voyageur en Chine, mais personne ne semble profiter d’être dans ce coin pour pousser jusqu’à Chengde, qui n’est pourtant qu’à 90 kilomètres de la muraille de Jinshanling… J’avoue avoir fait la même erreur de débutante lorsque j’avais visité Pékin en 2004 et je m’étais depuis promis d’y retourner un jour et pousser jusqu’à Chengde.

Chengde a pourtant tout pour plaire: des sites inscrits au patrimoine mondial, une ville à taille humaine plutôt sympa, un hôtel juste parfait, des taxis partout et pas chers… bref on n’a pas regretté de partir passer deux nuits loin de Pékin au bon air frais de Chengde.

chengde chine
Vue sur le faux Potala

L’empereur part en vacances

Nous ne sommes pas les seuls à avoir apprécié la douceur de vivre de Chengde… l’empereur venait y passer 6 mois de l’année au frais, loin de Pékin. Et pour bien profiter de ses vacances, il avait fait construire un palais d’été mais aussi un jardin gigantesque pour pouvoir se balader en toute sérénité et tranquillité… et pour ça il devait être tranquille nous y avons passé une après-midi et nous n’en avons même pas fait le tour.

chengde chine
Un des nombreux sites du palais

Franchement le palais, comparé à son homologue pékinois, fait figure de pauvre masure… on l’a parcouru plutôt rapidement. Le jardin par contre a vraiment de la gueule. Je dis jardin mais il faut en fait s’imaginer un parc immense avec de nombreuses collines qui servait tantôt à la chasse, tantôt à la méditation et au repos. Le parc est fait de telle sorte que l’on peut retrouver l’atmosphère de certains lieux connus de Chine, chaque empereur avait d’ailleurs ses coins préférés pour se reposer. Bref c’est grand, beau, impressionnant et difficile à parcourir en un jour sans se fatiguer mais vu le prix du billet d’entrée on n’y retournera pas une autre journée.

chengde chine
Des vues qui rappellent d’autres endroits de Chine

L’empereur sait recevoir

chengde chine
Le faux potala

L’autre attraction de Chengde est assez étonnante : l’empereur recevait à Chengde des princes de toute la Chine, dont pas mal de prince tibétains très importants pour lui. Il décida donc, pour leur signifier son respect et puis pour les impressionner (on est quand même pas l’empereur de Chine pour rien…), de construire des temples tout spécialement pour eux y compris une réplique presque grandeur nature du Potala au Tibet.

chengde chine
Rencontre dans le Potala

Plus besoin d’essayer d’avoir un visa pour le Tibet, direction Chengde pour découvrir le Potala! Pratique non? Je vous préviens c’est super ressemblant mais ça fait quand même un peu décor de cinéma, les fenêtres sont juste peintes par exemple …. On pourrait se dire que c’est super kitch mais en fait j’ai vraiment beaucoup aimé et je trouve que la réplique a finalement réussi à devenir un endroit spécial… Outre le Potala il y a de nombreux autres temples reproductions grandeur nature comme le temple du Pahksen Lama par exemple, ils sont rapprochés, faciles à visiter et tous très différents, une superbe découverte…
Et oui, Chengde a beau être une « petit ville » tranquille, elle reste à l’image de la Chine dans la démesure!

Chengde Chine
Chengde Chine
Chengde Chine
Chengde Chine
Chengde Chine
Chengde Chine
Chengde Chine

Information pratiques

– Pour ceux qui ont le budget, séjourne absolument à l’hôtel Chengde Imperial Mountain Hotel (pour réserver c’est ici)… on ne sait pas trop comment ils ont eu le permis de construire car l’hôtel est situé sur le terrain du palais d’été qui est inscrit au patrimoine mondial mais en Chine rien d’impossible, nous en avons donc profité un max. L’hôtel est très beau, confortable et super bien placé, on a eu du mal à partir pour retrouver notre guesthouse de Pékin.
Les gens semblent rester une nuit max à Chengde… nous on y resté deux nuits, on a eu le temps de bien tout visiter… ça vaut le coup de rester un peu surtout dans ce superbe hôtel.

chengde chine
Les temples tibétains…

– Deux petites infos pratiques : pour visiter prenez des taxis, rien n’est bien loin, il y a pas mal de taxis libres et ce n’est pas cher ; pour manger si vous aimez les raviolis c’est parfait direction Da Qinghua (petit G en a redemandé tout le séjour), sinon on a rien trouvé d’incroyable…

– Pour se rendre à Chengde, c’est soit le train (très long, plus de 4h, peu de trains), le bus (notre option, très fréquent, toutes les 20 minutes, trajet entre 3h et 3H30 selon l’état de la circulation, regardez le site Chinabus pour les horaires) ou le chauffeur… Si vous allez à Jinshanling voir la muraille et que vous avez un chauffeur, allez après faire un saut à Chengde, ce n’est pas loin… nous on a dû faire demi-tour et y retourner le lendemain car nous n’avons pas réussi à trouver un chauffeur qui voulait le faire…

Chengde Chine
Vues depuis le Potala

– Niveau visite il faut surtout voir Putuo Zongcheng et Xumi Fushou juste à côté. Ensuite direction la zone de Puning. Vous aurez ainsi vu les deux zones principales. Si vous avez encore le temps deux possibilités. La première est de se diriger vers la zone Est où se trouve des temples mineurs. Nous n’avons vu que Pule mais il vaut vraiment le coup. La deuxième est d’aller voir de plus près l’énorme rocher à la forme un peu bizarre que vous n’aurez pas pu manquer durant votre séjour. Pour s’y rendre c’est soit à pied, soit en télésiège, nous n’avons pas eu le temps, la pluie commençait à tomber et nous avons décidé de rentrer à Pékin.
L’entrée du parc et du palais n’est vraiment pas donné… 140 Yuan quand même… L’entrée des deux zones principales de temples coute 90 par zone (deux zones au total) et 50 pour la plus petite zone.

Chengde Chine
Vues sur le jardin

As-tu déjà entendu parler de Chengde (à ne pas confondre avec Chengdu) ? Mes photos t’ont convaincu ?

Chengde Chine
La modernité de partout…

Filed Under: Chine, Hebei Tagged With: Découvertes Culturelles, Patrimoine Mondial

Visiter la grande muraille de Chine depuis Pékin

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grande muraille

Quiconque passe quelques jours à Pékin, considère la grande muraille de Chine comme étant LE site à ne pas manquer. Sa renommée est mondiale, elle est à l’origine de nombreuses légendes et sujet aux suppositions les plus folles … on croit même souvent qu’elle est visible de la lune, désolée je vais casser un mythe mais elle ne l’est pas. Bref la grande muraille est avec le panda un des symboles de la Chine qu’il faut absolument visiter lorsque l’on passe à Pékin.

muraille de Chine Jinshanling
Première vision avec les feuilles d’automne

Une muraille diverse et variée

La grande muraille n’est pas une, elle est très variée : par endroits c’est une construction élaborée datant de 500 ans (c’est d’ailleurs l’image d’Epinal que l’on se fait de la muraille en général), par endroits elle est vieille de plusieurs millénaires mais n’est qu’une butte en terre comme c’est le cas à Jiayuguan par exemple. Il n’existe d’ailleurs plusieurs murailles en Chine, celle qui longe le nord du pays est la plus connue mais il en existe une dans la province du Hunan par exemple donc je vous avais parlé dans cet article. Elle servait à se protéger de la minorité Miyao. Cette diversité est très peu connue et en général quand on pense muraille on pense à celle construite au nord de pékin donc je vais vous en parler aujourd’hui… il faut dire qu’elle est impressionnante et vraiment magnifique…

muraille de Chine Jinshanling
Premières visions de la muraille… le facteur waouuhhh…

Où aller visiter la muraille depuis Pékin

Il y a pleins d’options pour aller voir la muraille depuis Pékin, le choix va dépendre de plusieurs critères : la distance depuis Pékin, la densité de touristes que l’on est prêt à supporter, le temps qu’on a à y consacrer, si l’on veut marcher ou pas….

Les deux endroits les plus faciles d’accès mais aussi les plus touristiques sont Badaling et Mutianyu. Badaling est la portion la mieux restaurée et la plus facile d’accès depuis Pékin, on peut d’ailleurs s’y rendre en train. Mutianyu est en gros l’alternative avec moins de touristes, surtout durant les vacances ou les week end ou Badaling est pris d’assaut… Je ne suis jamais allée à Badaling et Mutianyu, trop touristiques, trop développés… pas mon truc…

muraille de Chine Jinshanling
C’est partie pour la randonnée

Je suis déjà allée deux fois randonner sur la muraille de Chine, deux fois dans le coin de Jinshanling. La première fois, il y a déjà 12 ans j’avais marché entre Simatai et Jinshanling… chose impossible désormais car la connexion entre les deux sections est fermée pour l’instant. Nous nous sommes contentés de la section de Jinshangling, résultat 4km de paysages incroyables…

Pour les vrais aventuriers il existe des sections beaucoup plus sauvages mais qui n’étaient pas envisageables avec les enfants car des parties sont très raides et parfois vraiment détruites... Mais si ça vous dit, jetez un coup d’oeil à Jiankou, Huanghuacheng ou Goubeikou… j’espère pouvoir y retourner pour moi ça sera pour mon prochain passage dans 12 ans…

muraille de Chine Jinshanling
Quelques kilomètres plus tard…
muraille de chine jinshanling
Tour après tour, nous avançons…

Découverte de la muraille de Jinshanling

Nous avons randonné depuis la « East Gate » jusqu’ à la « West Gate » en quittant la muraille à Zhuandoukou. La marche fait un peu plus de 4 kilomètres mais attention c’est loin d’être plat et en comptant les arrêts photos et le pique nique nous avons mis pas moins de 5 heures
J’ai bien aimé commencer par la « East Gate » car après une bonne montée au début pour rejoindre la muraille, le reste est principalement du plat ou des descentes, on peut donc vraiment profiter de la muraille sans trop se fatiguer. Un petit conseil : en arrivant sur la muraille, vous pouvez aller sur la gauche en direction de Simatai et faire demi tour après deux ou trois tours, vous verrez une tour très ancienne et aurez un beau panorama sur Simatai.
A certains moments de l’année l’entrée par la « East Gate » n’est pas possible, il faudra donc faire la randonnée dans l’autre sens car la sortie par la « East Gate » est elle autorisée.

Il existe une télécabine à la West Gate, nous ne l’avons pas utilisée, elle est complétement inutile et franchement hors de prix. Petit A avait 4 ans et a marché sans problème, en donnant bien la main sur des parties un peu pentues…
Nous avions acheté un pique nique à Pékin, avant de partir, que nous avons dégusté dans une des tours de garde… un très bon souvenir. Des paysans du coin vendent des boissons et des barres de céréales au cas où.

Care de la muraille

La rando est magnifique d’un bout à l’autre, elle compte quelques parties très raides et franchement impressionnantes. A Jinshangling on voit la muraille à perte de vue… franchement magique avec en prime personne dans le coin… Jinshangling c’est la balle. On n’y était fin Octobre, il commençait à faire froid, la nature avait revêtu ses couleurs d’automne.. une très belle journée loin de la folie de Pékin.

muraille de Chine Jinshanling
Rencontre sur la muraille

Informations pratiques

– Comment se rendre à Jinshanling ?
Jinshangling si situe à 120km au nord de Pékin, nous avons mis 2H 30 pour y arriver. L’autoroute pour s’y rendre est très belle. Bien entendu le temps de trajet dépend grandement des bouchons pour sortir de Pékin, il faut donc mieux partir tôt, très tôt….
Pour vous y rendre vous avez trois choix :
– partir avec les packages que les auberges de la ville proposent. Ces derniers couvrent le transfert mais aussi les droits d’entrée et un déjeuner dans un resto… du coup pas de piquenique sur la muraille et vous serez soumis aux horaires du groupe. C’est ce que j’avais fait il y a 12 ans.
– utiliser les bus public. Toutes les informations sont ici, je n’ai pas testé. 
– prendre un chauffeur. Nous avons opté pour cette solution, à 4 c’est plutôt rentable et au moins nous étions complètement libres. Nous avons payé 990 Yuan pour ce service avec Great Wall China… C’était moins cher que ce que nous proposait notre auberge. Franchement pas besoin d’un guide, c’est très facile, un chauffeur suffit.

muraille de Chine Jinshanling
Les belles tours de la muraille

– Informations diverses et variées : La télécabine coute 60 Yuan aller retour. L’entrée coute 65 Yuan pour les adultes et 45 Yuan pour les enfants de plus de 120cm, petit A était donc encore gratuit….Forcément le printemps et l’automne sont les saisons les plus propices, en été il fait super chaud et en hiver il peut neiger et il fait très froid… Si vous faites la même randonnée que nous prévoyez de bonnes chaussures.

– Chengde: Une fois que vous êtes à Jinshanling, vous pouvez aller passer quelques heures à Chengde (pour lire mon article sur Chengde c’est ici) car vous êtes à moins d’une heure de route… Le problème c’est que nous n’avons pas trouvé un chauffeur qui voulait nous y emmener et le bus que nous avons du coup pris le lendemain était complètement plein et ne se serait pas arrêté pour prendre des gens en chemin… Si vous trouvez une solution, vous gagnerez pas mal de temps et aurez la chance de découvrir Chengde…

muraille de Chine Jinshanling
Bye bye la muraille

Toi aussi la muraille te fais rêver ? Tu recommandes une partie de la muraille spécifique ?

https://voyagista.fr/grande-muraille-de-chine-pekin/
Enfin la descente… je vous préviens la muraille c’est loin d’être plat

Filed Under: Chine, Hebei, Pékin Tagged With: Patrimoine Mondial, Randonnée

Kumano Kodo : un pèlerinage datant de l’époque féodale

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kumano kodo japon

J’aime le Japon, la marche et découvrir des coins hors des sentiers battus. Kumano Kodo remplit tous ces critères et pourtant l’occasion ne s’était jamais présentée de marcher dans cette partie du pays… Et voilà qu’un jour d’octobre, 13 ans après être arrivée pour la première fois au Japon, je partais marcher sur les pas des pèlerins qui ont foulé ces chemins des siècles durant.

kumano kodo japon
Ma toute première vision de Kumano Kodo… ça commence bien…

Kumano Kodo, un peu d’histoire

Kumano Kodo est une série d’anciennes routes de pèlerinage situées dans les montagnes de la région de Kii (en gros au Sud Est de Kyoto et Osaka). Depuis l’époque féodale, des gens de toutes les couches de la société, dont des empereurs à la retraite et des aristocrates, se rendaient à pied aux trois temples sacrées de Kumano (Hongu Taisha, Nachi Taisha et Hayatama Taisha). A l’époque ils mettaient entre 30 et 40 jours aller-retour pour effectuer ce pèlerinage depuis Kyoto.
Ce pèlerinage a continué pendant des siècles et puis sa fréquentation a commencé à diminuer au début du siècle dernier. Les derniers gites d’étape ont fermé mais les chemins sont restés en état et Kumano Kodo vit désormais une renaissance suite à son inscription au patrimoine mondial en 2004. Aujourd’hui, on y croise plus de marcheurs que de vrais pèlerins, Kumano est un peu le Chemin de Saint Jacques de Compostelle d’Asie avec lequel il est d’ailleurs jumelé.

kumano kodo japon
Sur le même chemin depuis des siècles

Kumano Kodo de nos jours

De nos jours, le pèlerinage attire un certain nombre de touristes étrangers… nous étions les seuls à effectuer le chemin dans le sens inverse et avons du coup rencontré tous les marcheurs : nous avons croisé de 10 à 20 personnes chaque jour, principalement des australiens et des néo- zélandais. En effet il semble qu’un tour opérateur australien vende avec succès ce circuit. Vous serez quand même tranquilles mais vous croiserez plus d’étrangers que de japonais… une chose qui ne nous était jamais arrivé en faisant de la randonnée au Japon.
La plupart des gens font la randonnée en 4 jours de marche (ou plus selon le niveau de forme).
Durant l’âge d’or du pèlerinage, il existait des logements un peu partout, dont vous verrez d’ailleurs les ruines. Aujourd’hui il faut réserver dans des petites pensions dans des petits villages complètement perdus du Japon profond, une expérience en soit.

Allez c’est parti, un reportage photos de nos quatre étapes :

Première étape – Ogumotori Goe
La plus belle mais aussi l’étape la plus difficile avec 800 mètres de dénivelé et plus de 14 km de marche. Cette étape est remarquablement conservée avec de longues portions de chemin pavé, de nombreux restes anciens et l’impression d’être au milieu de nulle part. Nous l’avons fait sous la pluie… c’était sportif…
Conseil du jour : commencez à marcher avant Nachi Taisha à Daimon Zaka, pour admirer le très beau chemin en pierre dans la forêt qui monte au temple.

kumano kodo japon
kumano kodo japon
kumano kodo japon
kumano kodo japon

Deuxième étape – Kogumutori Goe
Une étape plutôt facile avec une jolie vue sur les montagnes de la région. A l’arrivée, il faut prendre le bus pour rejoindre les villages possédant des onsens et le sanctuaire de Hongo Taisha pour visiter et récupérer dans l’eau chaude.
Conseil du jour : Si vous devez attendre le bus trop longtemps, marchez un peu le long de la route, il y a un autre arrêt un peu plus loin avec des bus qui font des boucles entre Yunomine Onsen, Kawayu Onsen et Hongu Taisha

kumano kodo japon
kumano kodo japon
kumano kodo japon

Troisième étape – Hongu Taisha à Tsugizakura oji
Une étape très longue mais absolument magnifique du début à la fin. On commence par de belles vues de Hongu Taisha et la découverte de la campagne japonaise, avant de pénétrer dans des forêts reculées.
Conseil du jour : Vous pouvez raccourcir l’étape en prenant un bus à Hosshinmon Oji… je vous le déconseille la partie Hosshinmon Oji-Hongu Taisha vaut vraiment le coup.

kumano kodo japon
kumano kodo japon
kumano kodo japon
kumano kodo japon

Quatrième étape – Tsugizakura oji à Takijiri oji
L’étape, dans ce sens, est plutôt facile et commence avec un long passage sur route suivi par des forêts et villages pour finir à Takijiri oji.
Conseil du jour : si vous la faites dans notre sens ne prenez pas de pique nique et déjeuner à Takahara au (regardez le nom du restaurant), très sympa et bien meilleur que les boules de riz

kumano kodo japon
kumano kodo japon
kumano kodo japon
kumano kodo japon
kumano kodo japon

Outre la marche on a fait quoi ?

Au programme de Kumano forcément il y a pas mal de rando mais aussi des visites culturelles et du onsen. Outre les nombreux vestiges du pèlerinage que l’on découvre durant la randonnée (avec des panneaux d’explication en anglais s’il vous plait), la visite des sanctuaires où se rendaient les pèlerins est un incontournable. En particulier à Hongu Taisha nous avons découvert le plus grand tori du japon et à Nashi la plus haute cascade.

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Hongu Taisha

A l’étape de Hongu Taisha, la cerise sur le gâteau ce sont les onsens. Nous avons dû choisir entre les anciens bains de Yunomine et le onsen direct dans la rivière de Kawayu Onsen… on a craqué pour le second et on y a passé l’après-midi. Le concept est simple : on prend une pelle, on creuse un trou dans la rivière et on se prélasse dans ce bain. Quand on a un peu chaud, on sort du trou pour faire quelques brasses dans la rivière puis on y retourne… une expérience unique…

kumano kodo japon
Le plus grand tori du monde

Informations pratiques

Voici quelques infos pour ceux d’entre vous qui veulent suivre nos pas, le site de l’office du tourisme de Tanabe est super bien fait et indispensable mais voici tout ce que j’aurais bien aimé savoir avant mon départ.

– Nous avons effectué le pèlerinage en 4 jours de marche, certaines journées sont des grosses journées où nous avons marché jusqu’à 8 heures à un bon pas car nous sommes sportifs. Vous pouvez faire le pélerinage dans les deux sens mais sachez que tout le monde le fait dans le sens Kii-Tanabe – Hongu Taisha – Kii Katsura. Nous étions les seuls à le faire dans l’autre sens. Si c’était à refaire je le referai dans notre sens car cela permet d’avoir une après-midi tranquille au onsen du fait de la journée relativement courte du jour 2, et puis le jour 4 est beaucoup plus facile dans ce sens.

kumano kodo japon
Des marques du passé

– Quelques choses importantes à savoir avant de partir :
Il faut être bien équipé, des chaussures de marche ou de trail avec des gourdes et des sacs à dos de randonnée. Il pleut souvent dans ce coin du Japon, donc regardez la météo avant de partir et prévoyez cape de pluie et parapluie.. il fait souvent chaud malgré la pluie donc on est mieux avec un parapluie qu’une cape. Les chemins sont souvent en pierre avec de la mousse dessus, du coup ça glisse pas mal par endroits… mieux vaut prévoir un bâton.
Il faut réserver les logements à l’avance et l’office du tourisme peut vous aider. Vous pourrez acheter le pique-nique à votre étape du soir mais je vous préviens vous mangerez des boules de riz (onigiri) tous les jours. Nous avions emporté barre de céréales et chocolats, sage décision.
La carte de l’office du tourisme est très bien, vous pouvez soit l’imprimer depuis leur site, soit la récupérer à l’office du tourisme. Le chemin est très bien indiqué.
Vous pourrez faire portez vos affaires chaque jour mais ce n’est pas donné… 1400 yen par jour et par sac (à vérifier). Nous avons porté nos affaires mais nous aurions pu utiliser le service de Takyubin (beaucoup moins cher) un jour sur deux et ne porter nos affaires que pour deux jours.

kumano kodo japon
Vue sur les montagnes de Kii

– L’accès à Kumano Kodo se fait par train à Kii Tanabe ou Kii Katsura. De là vous pouvez prendre un bus (tout est bien expliqué dans le dépliant) pour le départ de la randonnée. A noter que Kii Katsura a de nombreux onsens, sympa à la fin de la randonnée.
Si vous n’avez pas le temps de faire 4 jours de randonnée, pas de soucis, vous pouvez accéder à la plupart des étapes à la journée, tout est expliqué sur ce fameux site

– Pour vous rendre au Japon pour découvrir le Kansai et Kumano Kodo, vous pouvez trouver vos billets d’avion sur Easyvoyage

Voilà vous êtes prêts pour Kumano Kodo..

Tu es tenté par une expérience comme ça ? As-tu fait d’autres pèlerinages de ce genre à me recommander ?

kumano kodo japon
La plus grosse grenouille jamais rencontrée…

Filed Under: Japon, Kansai Tagged With: Patrimoine Mondial, Randonnée

Kyoto hors des sentiers battus : le quartier de Higashiyama

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kyoto japon

Pour lire mes autres articles sur le Japon, pays où j’ai habité 7 ans, cliquez ici

J’avais décidé que mon troisième passage à Kyoto serait placé sous le signe du calme et la sérénité, loin des foules qui envahissent tous les jours les sites les plus connus de Kyoto.
Je n’ai pas relaté en détail toutes mes visites de Kyoto car elles datent d’avant la création du blog mais je vous ai déjà fait découvrir le Jardin de mousse de Kokedera ou les toris de Fushimi Inari, des lieux déjà en dehors des sentiers battus. Mon troisième passage à Kyoto m’a fait réaliser à quel point la ville regorge d’endroits incroyables à peine visités car tout le monde se concentre sur les sites au patrimoine mondial, certes nombreux et grandioses, mais qui sont eux bondés. Aujourd’hui je vous emmène dans un itinéraire d’une journée visiter des coins très peu connus d’Higashiyama. L’itinéraire compte des sites plus petits, plus intimistes et très orienté jardins. C’est parti !

muri an kyoto japon Higashiyama
Bienvenue à Kyoto

Première étape à Higashiyama: Murin-An Villa

Murin-An est le jardin, créé au XIXème siècle, d’une ancienne villa privée. La balade commence bien, pas un chat dans ce jardin magnifique avec dans le fond les montagnes d’Higashiyama. J’entre tout de suite dans l’atmosphère de cette journée.

Muri an kyoto japon Higashiyama
Une partie du jardin

Infos: Entrée 410 Yen, informations sur leur site en anglais. Accès soit par le bus à l’arrêt Kyoto Kaikan Bijutsukan-mae ou par le métro, station Keage.

Deuxième étape : Temple de Konchi-In

Ce temple, datant du XVème siècle, est un sous temple de Nanzen-Ji. Il est complètement occulté par les touristes malgré son très beau jardin zen.

Konch in kyoto japon
Konchi In

Infos : Entrée 400 Yen, situé à quelques minutes à pied de Murin-An juste avant l’entrée de Nanzen-Ji

Troisième étape: Temple de Tenju-an

Tenju-an se trouve dans le complexe de Nanzen-Ji mais la plupart des visiteurs le délaissent, surement du fait de l’entrée payante. Construit en 1337, c’est un de mes jardins préférés de la journée. Il doit être encore plus beau durant les momiji (les feuilles rouges de l’automne), il semble d’ailleurs que ce soit la seule période où il y ait un peu plus de monde.

tenjun an kyoto Higashiyama
Tenjun-An

Infos : Entrée 400 Yen, situé dans Nanzen-Ji juste après les toilettes publiques

Quatrième étape à Higashiyama: Temple de Shoren-in

C’est la deuxième fois que je visite Shoren In, l’endroit n’a pas changé depuis mon dernier passage avec ses Camphriers monumentaux qui marquent l’entrée du temple. Outre le jardin, on y trouve des magnifiques portes coulissantes de réalisation moderne.

shoren in kyoto japon Higashiyama
A l’intérieur de Shoren In
shoren in kyoto japon Higashiyama
Moment de relaxation

Infos: Entrée 500 Yen, informations sur leur site. Petit restaurant style année 70 juste en face pour l’heure du déjeuner. 10 minutes à pied depuis Nanzen-Ji

shoren in kyoto japon Higashiyama
L’entrée de Shoren In

Cinquième étape à Higashiyama: Temple de Entoku-in

Entoku se trouve dans une partie très touristique de Kyoto, là il y a du monde dans les rues et cela fait du bien d’entrer dans ce petit havre de paix. Entoku-in possède quelques jardins magnifiques que l’on découvre en passant par un dédale de couloirs et passerelles pour finir dans un petit temple tranquille.

Infos: Entrée 500 Yen, informations en japonais sur leur site. Depuis Shoren In traverser le parc de Maruyama et suivre Nene no Michi. Entrée en face de Kodai Ji

kyoto japon ruelle Higashiyama
La plus jolie ruelle de Kyoto

Sixième étape à Higashiyama: Ishibei Koji

Pour continuer ce parcours nous empruntons une des ruelles les plus photogéniques de Kyoto… les images parlent d’elle mêmes

Infos : Juste après Entoku sur la droite

kyoto japon Higashiyama
On n’est pas les seuls à apprécier l’endroit

Septième étape : Temple de Yasui Kompira gu

La particularité de ce temple se trouve dans sa pierre recouverte de papier… je n’avais encore jamais vu cette tradition au japon : pour s’assurer de bonnes relations (avec un amoureux par exemple..), il faut écrire son vœu sur une petit feuille de papier, la placer sur la pierre et faire un aller- retour dans le trou. Je n’ai pas testé, si vous le faites, vous me direz si ça marche.

Infos : accès gratuit. Informations sur leur site

Huitième étape : Temple de Kenninji

Arrivés à la huitième étape nous étions un peu fatigué mais heureusement que nous ne l’avons pas zappé cette étape car nous avons été complètement séduits par ce magnifique temple et ses jardins absolument incroyables… A ne manquer sous aucun prétexte, la contemplation des jardins se prêtera vraiment bien à votre état de fatigue à ce stade du parcours.

kyoto japon

Infos: Entrée 500 Yen, information sur leur site en anglais. A la sortie de Yasui Kompira tourner à gauche

Neuvième étape : Gion

Nous avons fini la journée en nous baladant dans les ruelles de Gion avant de nous asseoir au bord de la rivière Kamogawa pour récupérer de la journée.

gion kyoto japon Higashiyama
Les ruelles de Gion

Dixième étape (en option) : Tempura chic à Yoshikawa

Nous avons fêté comme il se doit cette magnifique journée à Kyoto en allant déguster une tempura à Yoshikawa. J’avais déjà testé une tempura incroyable à Tokyo et j’ai remis ça à Kyoto dans un cadre exceptionnel… c’était délicieux. Nous avons mangé notre dessert dans le ryokan, ce qui nous a permis de jeter un coup d’oeil à un de ces fameux ryokans hors de prix de Kyoto (entre 30000 et 70000 yen la nuit par personne… ce n’était pas dans le budget).

Infos : Menu Tempura à 8000 yen ou 10000 yen. Informations sur leur site. Réservation recommandée, il n’y a que 11 places. Vous pouvez vous y rendre à pied depuis la rivière Kamogawa.

kyoto japon Higashiyama
La rivière qui traverse Kyoto

Informations pratiques pour visiter Higashiyama

– Cet itinéraire se fait entièrement à pied, le pass de bus à la journée n’est donc pas indispensable. Il faut bien compter la journée. Je vous recommande de déjeuner en face de Shoren-In, cela devrait être pile l’heure de manger. Comme partout à Kyoto mieux vaut commencer les visites très tôt car tout ferme tôt. Nous étions à Murin-An avant 9h.
– Malheureusement à Kyoto presque toutes les entrées de temples sont payantes… à 400 ou 500 yen chaque endroit, le budget de la journée est conséquent avec 2710 Yen d’entrées pour ce parcours.
– Je me suis inspirée du très bon site (en anglais), Inside Kyoto, pour réaliser cet itinéraire.

Où loger dans le quartier de Higashiyama?

Pour bien profiter de Kyoto, il est intéressant de loger dans le quartier d’Higashiyama. Voici quelques options pour profiter de votre séjour:

  • OKI’s Inn (pour réserver c’est ici) pour séjourner dans une auberge traditionnelle proche du quartier de Gion à côté des transporsts
  • Higashiyama Shikikaboku (pour réserver c’est ici) pour un séjour luxueux en plein Kyoto, il faut pouvoir se le permettre mais l’endroit vaut vraiment le coup
  • Guesthouse Soi (pour réserver c’est ici), une guesthouse comme on les aime au Japon, très bien située et conviviale

Cet itinéraire de Kyoto vous tente ? Préférez-vous les grands sites incontournables ou ces petits endroits moins connus mais tellement tranquilles ?

kyoto japon
Au détour d’un chemin

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Gukanjima, l’ile bateau

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gukanjima

Aujourd’hui je vais vous raconter une histoire, l’histoire d’une ile pas comme les autres, une ile qui s’appelait Hashima mais qui a été rebaptisée Gukanjima (Traduction : l’ile bateau de guerre), une ile qui a été à une époque l’endroit le plus densément peuplé du monde et qui est aujourd’hui abandonnée et en ruine, une ile dont la renommée grandit tous les jours un peu plus…

Gukanjima est tout d’abord sortie de l’oubli grâce à quelques photographes passionnés. Et puis sa renommée n’a cessé de grandir suite à son inscription au patrimoine mondial et son apparition dans plusieurs films dont le James Bond SkyFall. J’avais déjà vu de nombreuses photos de Gukanjima, en particulier le travail de JordyMeow, et j’attendais depuis longtemps l’occasion de m’y rendre. Lorsque qu’elle s’est présentée, il était déjà un peu tard pour la visiter « à la sauvage » comme l’avait fait Jordy, nous avons donc dû y aller grâce à un tour… mieux que rien et je ne l’ai pas regretté.

gukanjima
Le côté le plus impressionnant de l’ile

L’histoire de Gukanjima

Gukanjima se trouve sur un gisement houiller qui a été découvert en 1810 puis exploité par Mitsubishi de 1890 jusqu’en 1974. Le gisement étant au milieu de la mer, non loin de la ville de Nagasaki dans l’Ouest du Japon, Mitsubishi a créé une vraie petite ville sur cette ile déserte. L’ile a été agrandie, bétonnée (c’est là que l’on trouve le premier bâtiment en béton armé du Japon) et les employés entassés avec leur famille sur ce petit confettis.

L’ile est un enchevêtrement de bâtiments très denses avec passerelles et petites allées pour se déplacer. La densité de l’ile a atteint des records avec 84 100 hab/km2 pour l’ensemble de l’île et 139 100 hab/km2 pour le quartier des habitations en 1959. L’ile avait son temple, ses écoles, ses jardins sur les toits…

Avec le remplacement du charbon par le pétrole, l’exploitation cessa en 1974, les habitants n’eurent que trois mois pour quitter l’ile et abandonnèrent logements, écoles et autres bâtiments en l’état, d’où l’impression de ville fantôme.

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La vue typique de Gukanjima

Gukanjima aujourd’hui

L’ile est sortie doucement de l’oubli ces dernières années et elle est, depuis 2015, inscrite au patrimoine mondial avec d’autres sites du Japon sous l’inscription « Sites de la révolution industrielle Meiji au Japon : sidérurgie, construction navale et extraction houillère ».

L’ile a longtemps été interdite d’accès au public mais il existe désormais des tours organisés pour s’approcher de l’ile et en visiter une partie les jours où la mer permet d’accoster.

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L’ile de loin, on dirait vraiment un bateau..

L’ile porte bien son surnom de « l’ile bateau de guerre », la première fois que je l’ai aperçue de loin j’ai cru que c’était un énorme bateau qui passait par là… j’ai vite réalisé mon erreur mais cela prouve à quel point la ressemblance est frappante. Le tour de l’ile en bateau permet de voir tous les bâtiments auxquels on ne peut pas accéder à pied, on est tout près et c’est plutôt impressionnant. Une fois sur l’ile on est limité à la partie la moins bâtie pour des raisons de sécurité. Pas d’accès donc aux bâtiments les plus connus et aux appartements laissés à l’abandon, on ne peut pénétrer d’ailleurs dans aucun bâtiment… cela reste quand même une expérience sympa, surtout pour les non japonais car nous avons pu nous éloigner du reste du groupe, même si c’était sous surveillance (ils doivent avoir peur que des gens enjambent les barrières et partent explorer les zones interdites).

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La partie que l’on peut visiter est en rouge…

Place à quelques photos, pour partir à la découverte de Gukanjima.

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Plus d’informations

– Pour en savoir plus sur Gukanjima, direction l’article Wikipedia ainsi que sur Google Street Map qui l’a cartographié.

– Pour se rendre à Gukanjima il existe quatre possibilités depuis Nagasaki

1. Gukanjiama Concierge Company, 4000 Yen. La visite est en japonais mais ils offrent des audioguide en anglais

2. Gukanjima Cruise, 3600 yens. Le tour est le plus long (3h) et inclus une visite du petit musée de Takashima.

3. Gukanjima Landing and Cruise  4200 Yen

4. Seaman Company 3900 yen

Il faut rajouter à cela 300 Yen pour le billet d’entrée de l’ile (150 Yen pour les enfants). Attention les conditions en mer sont souvent difficiles, la traversée peut être agitée et les bateaux ne peuvent pas accoster sur l’ile tous les jours, vous pouvez voir d’ailleurs les statistiques sur les sites de réservation, il semble que 40 % du temps, il est difficile d’aller sur l’ile..

Attention réservez sur internet votre tour en avance, ils se remplissent très vite…

– Nous avons opté pour Gukanjima Cruise, c’était la seule compagnie qui acceptait les enfants de moins de 6 ans. Nous parlons assez bien le japonais pour nous débrouiller et nous avons trouvé que c’était très bien organisé. Nous avons eu de la chance, grand ciel bleu et mer calme, une superbe après midi.

Dans tous les cas vous ne passerez pas plus d’une heure sur l’ile et vous ne parcourerez que la partie où des passerelles ont été construites assez loin des immeubles en état de délabrement avancé.

– Si vous voulez juste apercevoir l’ile de loin, on peut la voir depuis la péninsule au sud de Nagasaki

gukanjima
Billet souvenir…

 

Es-tu fasciné comme je le suis par ce genre d’endroit ? As tu déjà entendu parler de Gukanjima ?

gukanjima
Une fois les pieds sur l’ile…

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Comment découvrir la Baie d’Halong?

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Pour voir mes nombreux articles sur le Vietnam, pays que j’adore et où je suis allée de nombreuses fois, cliquez ici. Une alternative sympa à la baie d’halons est Tam Coc ou la baie d’Halong terrestre au Sud de Hanoi, pour la découvrir c’est ici

Rares sont les touristes qui vont au Vietnam sans aller visiter la baie d’Halong, cette baie est tellement populaire qu’elle est pour beaucoup le symbole même du pays … et c’est bien ça le problème… plusieurs millions de touristes se rendent chaque année à Halong, ça fait du monde!
On m’a proposé d’y retourner récemment dans le cadre d’un voyage organisé pour des blogueurs, j’ai longtemps hésité… mon précédent passage m’avait laissé un goût de trop peu...  et puis j’ai craqué et décidé de laisser une deuxième chance à Halong. Je misais sur l’agence pour sortir cette fois-ci des sentiers battus et découvrir enfin la vraie Halong… La deuxième fois ne fut pas mieux que la première… on ne m’y reprendra pas dans ces conditions, les paysages sont beaux mais les flottes de bateaux et les détritus partout dans l’eau gâchent vraiment l’expérience.
Je suis rentrée un peu déçue mais je suis du coup, après y être allée deux fois, devenue experte en Baie d’Halong car j’en ai profité pour poser beaucoup de questions et récupérer pas mal de témoignages que je vais partager avec vous.

Conclusion: la Baie d’Halong OUI mais pas n’importe comment sous peine d’être bien déçu.

Halong
Le soir tombe sur la Baie

Petite histoire de la Baie d’Halong

Halong
Paysages typiques

La Baie d’Halong a deux histoires : la vraie et la légende… La zone date de plus de 500 millions d’années et a mis un bon 20 millions d’années pour, sous l’influence du climat et des mouvements tectoniques, devenir le plus grand karst marin du monde. Elle était déjà habitée par des hommes préhistoriques il y a plusieurs dizaines de milliers d’années… La légende, elle, nous raconte qu’à une époque les Vietnamiens étaient attaqués par des envahisseurs quand les dieux ont envoyé une famille de dragons pour les protéger. Les dragons se sont alors mis à cracher des bijoux et du jade qui se sont transformés en iles. Ces iles créèrent un mur empêchant la venue des envahisseurs et une fois la guerre finie, les dragons décidèrent de vivre dans cette baie… c’est de là que vient le nom d’Halong qui signifie la descente du dragon.

Halong
Matin sur la baie d’Halong

La situation de la Baie d’Halong

La Baie d’Halong en a donc vu de toutes les couleurs durant sa longue existence et pourtant elle n’a jamais été aussi mise en danger qu’aujourd’hui car elle doit faire face à une toute nouvelle invasion destructrice… l’invasion des touristes.
Trop de touristes, d’innombrables bateaux, des déchets un peu partout dans l’eau, la destruction de la mangrove et des coraux… on se rend vite compte qu’Halong a un problème … En optant pour la version classique pour visiter Halong vous êtes surs de vous retrouver noyés au milieu d’une foule de touristes et de poubelles, sur des bateaux peu sûrs qui suivent tous le même itinéraire… ça ne fait pas rêver! Si vous optez quand même pour cette solution, soyez prudents car de nombreuses agences n’hésitent pas à vendre du rêve: le beau bateau au calme que l’on vous a promis risque de se transformer, une fois arrivé, en un vieux bateau au bruit infernal dont le moteur fera vibrer votre lit toute la nuit.

Comment voir au mieux Halong ?

Vous devez commencer à vous dire qu’il faut mieux zapper Halong… grosse erreur, il existe bel et bien des options pour profiter d’Halong comme il se doit

Vue des bateaux de la baie d'Halong
Vue sur la Baie d’Halong et ses bateaux de luxe

Option 1 – Le luxe

Vous avez décidé de casser la tirelire, vous commencez à regarder les options et c’est là que ça se corse… il y a tellement de bateaux et d’agences (pour la même croisière vous pouvez payer un prix très différent selon l’agence) … un vrai casse tête… Lors de mon premier passage j’avais opté pour le Jasmine en choisissant une chambre avec balcon, pas donné mais le bateau était vraiment bien… pas mal mais pas parfait car le Jasmine avait suivi le circuit habituel d’Halong…
En gros on va faire un tour dans un village de pêcheurs plutôt intéressant, on visite une grotte très jolie mais super touristique et pour certains bateaux on a le droit à un cours de tai chi le matin sur la plage, suivi de la montée à Tip Top où l’on peut admirer une vue fantastique sur la baie sans personne (si on y va tôt le matin). Finalement ce que nous avons préféré avec la version luxe, c’est de pouvoir passer du temps sur le pont du bateau ou sur notre balcon et profiter de la sérénité du lieu. Notre plus grand souvenir reste la tombée de la nuit sur le ponton avec personne en vue… et oui c’est ça le principal avantage du bateau version luxe… on a le droit d’amarrer le soir au milieu de nulle part

baie d'halong
Pas mal non?

Option 2 – Sortir des sentiers battus

Pour sortir des sentiers battus, il faut oublier la baie d’Halong, et se diriger vers les baies de Bai Tu Long ou de Lan ha non loin de l’ile de Cat Ba. Vous n’êtes plus à Halong à proprement parler mais les paysages sont identiques.
La baie de Lan Ha près de Cat Ba est moins fréquentée que la baie d’Halong car elle est moins accessible : pour s’y rendre il faut prendre un speedboat pendant une heure depuis la ville de Haiphong (il y en a plusieurs par jour mais mieux vaut réserver son billet à l’avance pour être tranquille). Une fois sur Cat Ba, on est tranquille pour profiter de l’ile et faire une jolie croisière sans voir grand monde!
Le blog Novo Monde vous donne quelques autres infos sur cette option dans leur article sur Cat Ba
La baie de Bai Tu Long est un peu plus éloignée d’Hanoi que la baie d’Halong (une trentaine de kilomètres), elle est du coup également beaucoup moins touristique. Certaines compagnies de bateaux offrent des croisières où vous serez tranquilles! (par contre je ne peux pas garantir que vous ne verrez aucun déchet dans la mer). Je vous recommande Indochina Junks qui est un des premiers opérateurs à avoir fait découvert la Baie de Bai Tu Long aux touristes, idéal pour concilier luxe et expérience hors des sentiers battus.
Si vous êtes plus aventureux, les formations karstiques typiques de la Baie d’Halong s’étendent sur de nombreux kilomètres au nord et au sud d’Halong…

baie d'halong

Informations pratiques pour visiter la Baie d’Halong

– Combien de temps faut-il consacrer à Halong ?
En général vous devez choisir entre 2 jours-1 nuit ou 3 jours-2 nuits. Cela dépend de vous: en 2 jours on admire bien la baie mais en 3 jours on a la possibilité d’aller plus loin dans la baie et de faire plus d’activités. Par contre je ne recommande pas d’y aller pour la journée, c’est beaucoup trop loin. Pensez bien que la baie d’Halong c’est à 180Km et 3h30 de route de Hanoi.

– Quel bateau choisir pour découvrir Halong ?
Nous avons choisi le bateau Jasmine mais il existe d’autres bateaux que nous n’avons pas testés mais qui nous auraient plu:
– Indochina Junk offre des prestations un peu à part, si c’était à refaire je partirais avec eux.
– Indochina Sails a de très beaux bateaux.
– Autocruise semble offrir la version luxe total.
Pour vous faire une idée allez sur un site d’agence pour voir les différents bateaux, une fois votre choix fait, cherchez le meilleur prix transfert inclus

baie d halong

– A quelle saison faut- il se rendre à Halong ?
Voici un petit aperçu des saisons sur la Baie d’Halong
– L’hiver (Novembre à Février) est sec et frais (de 8 à 20 degrés) avec des journées un peu courtes… mais ce qu’on perd niveau baignade on le gagne en mystère avec régulièrement des brouillards le matin. Attention à avoir des cabines chauffées il peut faire froid et il peut être difficile d’être sur le pont à cette époque
– Le Printemps (Mars et Avril) est une période idéale: il commence à faire plus chaud, il y a moins de brouillard et il pleut moins qu’en été
– En Eté (Mai à Aout) il fait très chaud mais le vent sur l’eau limite un peu la chaleur (surtout comparé à Hanoi). La visibilité est très bonne en été et les journées sont longues. Il y a quelques risques de typhons en Aout
– En Automne (Septembre et Octobre) les températures baissent et sont bonnes (entre 22 et 29 degrés), c’est une saison idéale pour venir malgré les quelques risques de typhons en Septembre

baie d'Halong
Un des lagons de la baie

 

FAQ

La Baie d'Halong est-elle envahie par les touristes?

Oui... il faut donc bien choisir le style de croisières où l'endroit où faire sa croisière

Combien de temps pour profiter d'Halong?

2 jours et une nuit, rajouter une journée et une nuit de plus si on veut avoir du temps pour se reposer

Quelle saison pour profiter d'Halong?

Le printemps et l'automne sont l'idéal même si il y a des risques de typhons à l'automne

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