Zhangjiajie c’était pour moi ce parc aux magnifiques paysages tels qu’on n’en voit que sur de vieilles estampes chinoises, c’était également le lieu qui avait soit disant inspiré le film Avatar et puis c’était enfin un lieu au nom complètement imprononçable pour moi.
Et puis je suis allée à Zhangjiajie, j’ai bien découvert ces paysages incroyables mais souvent au milieu d’une nuée de chinois et je sais maintenant que, même si la ressemblance avec Avatar est frappante, James Cameron n’y est jamais venu. Les locaux ont organisé un coup marketing d’école et les produits dérivés se vendent comme des petits pains sans que James Cameron en voie la couleur. En tout cas je peux maintenant prononcer Zhangjiajie, allez à votre tour d’essayer « ZanJiADje »
Première journée à Zhangjiajie
Nous avons vite réalisé que le parc, pratiquement inconnu des étrangers, est un haut lieu du tourisme chinois plutôt bien organisé : les voitures y sont interdites et on utilise de nombreuses navettes au fond de la vallée aussi bien qu’au sommet de la montagne, des œufs et même un ascenseur dans la roche. Il y a même un petit train ressemblant à un Shinkansen qui vous fait découvrir une jolie vallée…
Le seul hic c’est que le parc est très couru et que les chinois sont les rois pour pousser et doubler… en tant que française je suis selon mon néo-zélandais de mari qui a souvent honte de moi une pro pour doubler dans les queues… et bien là j’ai trouvé mes maitres absolus! La queue pour prendre les œufs s’est transformée en pugilat et malgré notre technique imparable (faire une ligne en se donnant la main avec les enfants) nous n’avons pas pu empêcher un chinois de passer sous nos bras, un autre de rejoindre sa vieille tante souffrante devant nous, ou encore un autre de profiter d’un grattage de nez intempestif de petit G pour en profiter… bref ce fut un combat permanent pour enfin arriver au sommet. Au passage n’hésitez surtout pas à vous faire respecter ils ne vont pas s’offusquer, cela fait partie du jeu et nous les avons bien amusés pendant cette heure de queue épuisante.
Une des vues ignorées des groupes chinois
Une autre vue ignorée des touristes chinois
Nous avions décidé de passer deux jours pleins dans le parc en dormant une nuit dans une petite pension au sommet de la montagne et heureusement car je n’étais pas prête à effectuer un deuxième combat dans la queue des œufs.
Nous montons vite au sommet car les vues y sont les plus belles. Les chinois voient dans beaucoup de formations rocheuses des formes d’animaux ou de personnes, mais nous avons vite arrêtés d’essayer de voir un dragon ailé, un bébé ou un crocodile… pour profiter des vues. Niveau solitude, on repassera car les tours organisés envahissent les lieux les plus connus. Cependant ces tours s’arrêtent toujours aux mêmes endroits, d’autres lieux tout aussi beaux sont deserts (nous vous en recommandons deux dans les astuces). Nous avons adoré tous les paysage mais avons commencé à saturer dans la zone Avatar ou Yuanjiajie, une foule incessante de chinois essayaient de toucher les enfants et nous étions contents d’en finir.
Photos, photos, photos et vite on va voir la vue suivante… dur, dur la vie dans un groupe de touristes chinois
Le marketing fait autour d’Avatar est une attraction en lui-même : photos sur un des oiseaux ou enlacé avec un avatar de plastique et montages vidéo pour voler sur une de ces créatures… tout ceci a un succès fou et vous devrez faire la queue pour un petit souvenir bien kitsch comme celui-ci où vous volez sur un oiseau d’avatar !(jetez un coup d’œil à notre vidéo pour voir avec quoi vous pourriez repartir chez vous!)
Nous redescendons par le plus haut ascenseur panoramique du monde construit dans la falaise. Pour une fois on s’est laissé doubler pour pouvoir être les premiers dans l’ascenseur suivant et admirer une dernière fois les vue durant la descente
« La maison du dragon » ou le royaume du kistch impressionant dans la grotte du dragon
Nos explorations de Zhangjiajie se terminent dans les entrailles de la terre dans les grottes du dragon jaune, je ne suis pas trop grotte en général mais cela plaisait aux enfants et puis finalement je me suis prise au jeu. La grotte est immense et nous avons déambulé pendant presque deux heures sous terre, en prenant un petit bateau mais surtout en montant beaucoup, beaucoup de marches. Le clou du spectacle, rebaptisé par petit G « la maison du dragon » est un monument de kitsch en matière d’éclairage de grottes, jugez-en par vous-même !
Nous n’avons croisé pratiquement aucun étranger durant ces premiers jours au Hunan et nous sommes déjà sous le charme, la suite bientôt !
Dernière vue avant la descente en ascenceur
INFORMATIONS PRATIQUES
L’accès est très facile, toutes les plus grandes villes chinoises ont un vol vers l’aéroport de Zhangjiajie. Nous avons pris un vol direct depuis Shenzen
– La petite ville à l’entrée du parc est entièrement dédiée aux hôtels. Si vous voulez un balcon avec vue sur le parc tout ça dans un hôtel plutôt luxueux (pour la Chine) je vous recommande Qinghe Jinjiang International Hotel. Pour diner, aller sur la rue principale ou au marché mais le choix est limité.
– Mieux vaut dormir une nuit dans le parc pour éviter les allers retours (et les queues pour atteindre le sommet de la montagne). Nous pouvons vous recommander la pension Mengpakezhan, toute simple mais lits confortables et nourriture correcte, elle est bien située entre les zones principales à voir
– L’entrée coute cher (248 Yuans) mais inclut les navettes. Il faut par contre payer les autres remontées. La nourriture est peu chère, il y a quelques petits restos locaux vers les sites principaux et il existe même un MacDonalds dans la zone si vous en avez marre de manger chinois.
– Si vous êtes sujets au vertige vous risquez d’avoir des frissons et avec un petit A de 19 mois nous avons opté pour le sac à dos Deuters pour ne pas courir de risques.
– Nous y étions fin octobre, la saison touristique se terminait il faisait déjà froid une fois le soleil couché. En haute saison il doit faire une chaleur insupportable et les queues doivent être très longues aux vues des zones aménagées.
– Nos deux suggestions pour fuir la foule : descendre du bus entre Tianzi Moutain Scenic Area et Yangjiajie et marcher jusqu’au promontoire. Descendre également au niveau de l’auberge de jeunesse entre Yangjiajie et Yuanjiajie, il y a deux vues fantastiques et personne avec qui les partager. De plus mieux vaut descendre en ascenseur, la plupart des gens montent et du coup il n’y avait personne
Notre hôte prend son petit déjeuner à Zhanghjiajie
Zoom Patrimoine Mondial : Région d’intérêt panoramique et historique de Wulingyuan (ou Zhangjiajie)
Description de l’Unesco :Le site s’étend sur 26000 ha et est dominé par plus de 3 000 piliers et pics de grès à quartzite dont beaucoup ont plus de 200 m de haut. Il se caractérise aussi par la présence de torrents, de gorges, d’étangs et d’une quarantaine de grottes, ainsi que de deux très grands ponts naturels. À l’extraordinaire beauté des paysages s’ajoute le fait que la région abrite un certain nombre d’espèces végétales et animales menacées d’extinction.
Mon avis :Pour moi un des plus beaux paysage de Chine qui reste un incontournable malgré la foule qui s’y presse.
Cela faisait longtemps que je voulais aller randonner dans les incroyables rizières en terrasse de la région de Banaue au nord des Philippines; en novembre je me suis enfin décidée à faire la longue route (8h depuis l’aéroport de Clark et 10h depuis Manille….) vers cette belle région un peu difficile d’accès. Cette fois sans les enfants, nous allions pouvoir explorer ces rizières de fond en comble et partir à l’aventure à la recherche des fameux Ifugao, le peuple du coin, connus pour avoir été des coupeurs de têtes sanguinaires , mais comme beaucoup d’autres « traditions » de par le monde, celle-là a disparu et “le peuple des montagnes” reste désormais célèbre pour ses sculptures et surtout ses rizières construites en pierres il y a environ 2000 ans et aujourd’hui inscrites au patrimoine mondial.
La route après Banaue
Banaue
Après 1h30 d’avion et 8h de voiture, nous arrivons tard à notre première étape Banaue. Banaue est la porte d’entrée de cette région de rizières, elle nous a donné l’impression d’une ville frontière car c’est là que la belle route goudronnée s’arrête, que les backpackers remplissent les guesthouses et c’est également là que la culture des rizières en terrasse commence à être délaissée pour le tourisme ou la ville. Le paysage s’en ressent déjà et il semble que le gouvernement local essaie de résoudre ce dilemme : se développer sans tuer la poule aux œufs d’or que sont ces paysages de rizières. Autant vous dire que nous avons quitté Banaue au plus vite pour nous enfoncer dans les montagnes.
Les rizières de Hapao
Hapao
Serrés à deux dans un tuk-tuk il faut nous rendre à l’évidence nous ne sommes pas au format philippin, nous nous dirigeons vers Hapao. La route enchaine parties en dure et mares de boue, la pluie rend le trajet épique mais après quelques descentes forcées du tuk-tuk pour l’alléger ou le pousser, nous arrivons à bon port. Nous sommes dans un autre monde, des rizières à perte de vue sans personne à l’horizon. Grimper dans les rizières cela semble tout simple à voir les locaux mais avec des murs de rizières étroits, irréguliers et parfois détruits, nous manquons à plusieurs reprises de tomber et là il s’agit de bien viser… côté pile s’étaler dans un bain de boue, côté face dans un bain de boue après une chute de 2 mètres minimum… on vous rassure on est rentrés indemnes ! Dernière grande découverte du jour, on trouve de tout dans les rizières et en particulier du poisson et des coquillages pour compléter notre diner.
Hapao possède une source d’eau chaude où l’on retrouve la maitresse de l’école et ses filles avec qui nous discutons un peu avant de rentrer dormir dans notre grenier à riz, une jolie petite maison traditionnelle où nous dormons sous le riz qui sèche et sous… nous le découvrirons en plein milieu de la nuit, une petite colonie de souris qui y vit et fait beaucoup de bruit vers 2h du matin !
Maison traditionnelles non loin de Spiderweb
Une rencontre sympathique, sac à main mais pied nus!
Spiderweb
Nous partons avec notre guide du jour et hôte à Hapao, tonton Victor, vers le Spiderweb et là grosse incompréhension, nous marchons longtemps sur la route pour nous y rendre pour, une fois arrivés, devoir rentrer du fait de la pluie… notre journée s’est résumée à de nombreux kilomètres sur une route en travaux, avec pleins de chiens nous aboyant après alors qu’on aurait pu prendre un tuktuk et marcher dans les rizières … alors c’est vrai on a rencontré pas mal d’amis de Victor en chemin mais on a été un peu déçus quand même surtout que Spiderweb ne s’est dévoilée à nous que durant quelques minutes et qu’on a eu du mal à y voir une toile d’araignée… il paraît que ça se voit mieux d’avion.
Rencontres sur la route de Spiderweb, l’oncle de notre guide
Premières Vues de Batad
Batad
Nous quittons Hapao, la plus grande zone de rizières pour LA rizière la plus connue. Si vous avez déjà reçu une carte postale de cette région du monde, c’est surement une vue de Batad que vous avez pu admirée, cet amphithéâtre totalement unique. Mais qui dit rizières de carte postale dit nombreuses pensions pour routard, prix élevés, pas mal de monde…. en gros tout ce que nous fuyons … mais là j’avoue que la vue est tellement waaaaooouuuh qu’il ne faut surtout pas la manquer et puis en basse saison (comprenez quand il pleut tout le temps comme en ce beau mois de novembre) il n’y avait personne. On vous prévient tout de suite Batad se mérite car il faut effectuer 30 minutes de descente qu’il faudra bien remonter au retour. Mais une fois arrivés, la montée dans l’amphithéâtre de Batad restera la plus belle vue du voyage, la montée fut rude et la traversée un peu périlleuse mais regardez les photos !
La traversée des rizières est un peu difficile
Les escaliers pour monter dans les rizières
Et voilà nous sommes désormais spécialiste-es rizières, nous avions déjà vu celles de la région de Guilin, de Bali et maintenant celles de Banaue, il ne nous reste plus que celles de sud de la province du Yunnan mais nous allons faire une petite pause en 2014 histoire de varier les plaisirs.
Et vous quelles sont les plus belles rizières qui vous ont été données de voir? Que nous recommandez-vous ?
Les rizières en eau de Hapao
Informations pratiques
*Je vous recommande de prendre un vol pour Clark, plutôt que Manille, vous gagnerez plusieurs heures de voiture. La route est longue, il faut entre 7h et 8h en voiture privée pour relier Clark à Banaue. Faites attention il y a souvent des accidents sur la route avant Santa Fe, du coup il faut mieux prévoir un peu de marge si vous avez un avion à prendre.
*A Banaue c’est soit l’hôtel Banaue complètement défraichi avec son personnel pas très sympa pour ceux qui veulent un hôtel de standing, soit une des nombreuses petites pensions de backpacker, vous l’aurez compris on n’est pas venus ici pour l’hôtellerie et le mieux reste de dormir dans les rizières chez l’habitant et ce malgré les souris !
* La meilleure saison est le mois d’avril pour voir les rizières vertes et pour avoir du beau temps. Nous avions opté pour début novembre et on a slalomé entre les typhons et vu les rizières en eau, ce qui est également très beau. Si vous voulez faire une randonnée un peu sérieuse, vous pouvez aller de villages en villages dans la région de Batang et si vous voulez un guide on vous recommande Joël, un ifugao qui parle très bien anglais et est très sympathique. Son email est [email protected]
* Si vous voulez ramener un petit souvenir du coin, une sculpture en bois est toute indiquée, nous on a craqués pour un bulul, qui est le dieu du riz et de la postérité que l’on trouve dans les rizières. Il y a quelques magasins dans Banaue qui en vendent.
Vous connaissez ces rizières? Quelles sont vos rizières préférées?
En général je passe Noel en Asie où, dans la plupart des pays, ce n’est qu’une fête commerciale sans grande ferveur populaire. Un Noël au Mexique c’est autre chose !!!!!!
Nous avions fait étape dans la ville d’Oaxaca, et c’est donc dans cette petite ville située au cœur de la Sierra Madre dans le sud du pays que nous avons participé aux festivités et profité de l’atmosphère. Mais que se passe-t-il donc à cette période de l’année à Oaxaca?
La nuit des radis
Le 23 Décembre, la place centrale d’Oaxaca se remplit de sculptures de radis pour la « Noche de Rabanos ». Cette fête, très ancienne, est née suite à la tradition d’exposer des radis sculptés devant les magasins du coin comme publicité. De nos jours les exposants font pousser des radis géants pour l’occasion et réalisent des sculptures incroyables. Le gagnant rentre à la maison avec une coquette somme et les perdants vendent, après le concours, leurs productions aux locaux pour décorer leurs maisons pour les fêtes. Il y a du monde dans les rues et la queue est longue pour admirer ces œuvres d’art, tout ça dans une atmosphère bon enfant. Une fête originale et bien sympathique!
La fameuse pinata
Une procession de posada à Oaxaca
Les posadas et les piñatas
Nous avons appris une chanson durant notre séjour au Mexique que nous avons chantée à plusieurs reprises
“Dale, dale, dale; no pierdas el tino, porque si lo pierdes, pierdes el camino.”
C’est la chanson de la piñata. Mais qu’est-ce que lapiñata? C’est une étoile en carton remplie de bonbons (la tradition subit la pression marketing et on trouve également des mickey mouse en carton ou toute autre figure connue…), sur laquelle chacun à son tour tape dessus avec un bâton au son de la chanson et essaie de la casser. Une fois cassée tous les enfants se précipitent pour récolter les bonbons. Notre première piñata a été à l’occasion d’un anniversaire auquel nous avions été conviés puis nous en avons vécu d’autres à la fin des posadas, ces fêtes typiques de la période de Noel.
Et voici donc l’autre tradition de Noel que nous avons vécue à Oaxaca : les posadas. Posada signifie abri et représente la recherche de logement de Marie et Joseph à Bethléem. La procession s’arrête chez les gens et demande un abri en chanson, la famille de la maison doit répondre qu’elle n’a pas de place puis s’ensuit un échange en chanson pour que finalement on ouvre la porte et on fasse la fête. Il y a 9 nuits de posada (du 16 au 24 décembre) ce qui représente les 9 mois de grossesse de Marie.
Santo Domingo à Oaxaca
La messe à l’église Santo Domingo
Le 24 au soir nous sommes allés assister à la messe de minuit et nous avons été surpris par l’atmosphère de dévotion que je n’avais jamais vue en France. La religion chrétienne, comme nous nous en rendrons compte à de plusieurs reprises durant ce voyage, est encore très présente au Mexique
Si vous ne passez pas par Oaxaca à Noel, il y a beaucoup à faire dans cette ville inscrite au patrimoine mondial.
Les rues de Oaxaca le soir de Noel
La vieille ville et l’atmosphère du Zocolo :
Oaxaca a conservé ses bâtiments coloniaux et nos ballades dans les rues de la ville nous a fait retourner plusieurs siècles en arrière. Le Zocolo (la place principale) est très vivante: les locaux dansent, discutent, se baladent, achètent des gadgets en tout genre, c’est l’endroit le plus vivant de la ville !
Le cloitre du monastère de Santo Domingo à Oaxaca
L’église et l’ancien couvent de Santo Domingo :
Le couvent est devenu un musée couvrant les périodes allant des zapotèques aux conquistadors et bien que je ne sois pas fan de musée je dois dire que celui-là est très intéressant. Pour ne rien gâcher le lieu est magnifique et la vue sur le jardin de cactus très belle.
Le site de Monte Alban
Monte Alban
Contrairement à ce que nous avions lu, Monte Alban n’est pas une ville maya ni aztèque mais une ville Zapotec. La première civilisation urbaine des Amériques s’est sans doute développée à Monte Alban : en 800 la ville comptait plus de 50 000 habitants ! J’ai adoré grimper sur les plateformes nord et sud pour voir la vue magnifique sur le site.
L’arbre de Tule non loin de Oaxaca
L’arbre de Tule
L’arbre de Tule est un arbre de plus de 2000 ans avec la plus grande circonférence du monde, 58 mètres quand même. L’attraction ici ce sont les enfants du coin qui vous montrent les figures formés par l’arbre avec un miroir réfléchissant
Notre Noel hors d’Asie a été une expérience unique et le fêter à Oaxaca nous a surement permis d’en profiter encore plus, tant l’atmosphère était conviviale et bon enfant. Une belle découverte au Mexique.
Et vous où avez-vous déjà passé des Noel dépaysants ? Nous cette année nous serons au Laoset vous ?
Les sauterelles grillés un autre délice de Oaxaca pour fêter Noel
Informations pratiques
– La queue est longue pour observer les radis sculptés mais elle n’a jamais vraiment réduit donc autant prendre son mal en patience et profiter de l’atmosphère de la place.
– Même si vous n’y dormez pas aller jeter un coup d’œil à l’hôtel Camino Reale (pour réserver c’est ici) dans un ancien monastère, un endroit magnifiquement rénové dans un ancien monastère
– Pour participer à une posada comme nous, renseignez-vous auprès de votre hôtel qui vous dira où vous rendre. Notre hôtel en avait même organisé une. Nous avons été invités, à plusieurs reprises durant le voyage, à participer à une piñata …voyager avec des petits enfants ça a des avantages !
– Le jardin de cactus du couvent Santo Domingo est magnifique mais ne se visite qu’avec un guide. La visite en anglais coute 100 pesos et dure deux heures. Si vous n’effectuez pas la visite vous pourrez quand même l’admirer depuis le couvent, une visite qui elle ne doit être manquée en aucun cas
– Aller visiter Monte Alban tôt le matin pour ne pas avoir chaud et pour être seul sur le site, le site est vraiment magique à cette heure.
La vallée d’Oaxaca est constituée du centre historique de la ville fondée en 1529 par les Espagnols ainsi que du site archéologique préhispanique de Monte Albán. Ce dernier est un remarquable exemple de ville précolombienne soumise à des influences venant de Teotihuacán, des Aztèques ainsi que des Mayas. Pendant plus d’un millénaire, la ville, construit en hauteur, exerce une influence considérable sur toute cette aire culturelle. La ville d’Oaxaca offre elle un exemple parfait de ville coloniale espagnole du XVIe siècle. Un total de 1 200 monuments historiques, épargnés par l’évolution de la ville, a pu être inventorié et classé : importants monuments religieux, magnifiques maisons patriciennes et rues entières bordées d’autres constructions se combinent pour créer un paysage urbain harmonieux et donne l’image d’une ancienne ville coloniale dont l’aspect monumental reste intact.
Mon avis : Le site de Monte Alban est absolument remarquable, il s’en dégage un je ne sais quoi, et est une de mes ruines préférées au Mexique. La ville d’Oaxaca quant à elle semble hors de temps et l’atmosphère en période de fête de Noel y est très bon enfant. Une étape que nous avons adorée.
Une posada très professionnelle dans les rues d’Oaxaca
Les « Meili Snow Mountains » sont des montagnes sacrées aux confins de la Chine dans la province du Yunnan à la frontière du Tibet. Cette chaîne compte six pics à plus de 6000 mètres dont le plus haut sommet, le Kawagarbo qui s’élève à 6740 mètres, est l’une des montagnes les plus sacrées pour les tibétains.
De nombreuses expéditions japonaises, américaines et chinoises ont tenté de gravir ces sommets sans jamais réussir et en y laissant parfois la vie. Chaque tentative provoquant des protestations de la part des tibétains du fait du caractère sacré de la montagne, le gouvernement local a agi et il est désormais interdit de gravir ces sommets qui vont rester vierges à jamais.
L’idée d’être entourée de sommets vierges m’a tout de suite séduite, de nos jours tout semble atteignable ou déjà fait et je trouve très poétique de voir cette chaine de montagne qui nous résiste. Nous sommes donc allés explorer ces régions reculées en partant randonner quelques jours vers le village de Yubeng, un petit village tibétain au pied de ses sommets.
Nous nous dirigeons vers le départ de la randonnée et admirons le Mékong
Le villade de Upper Yubeng
Il existe une jolie légende qui raconte la découverte du village de Yubeng et vous montre à quel point ce village est reculé. Personne ne connaissait ce village lorsqu’un jour un vieil homme inconnu est apparu au village de Xidang (le début de la randonnée), acheta des provisions et disparut. Lorsqu’il revint faire des achats les villageois firent un trou dans son sac et suivirent sa trace dans la montagne. Mais le vieil homme disparut derrière un rocher. Les villageois levèrent alors le rocher et découvrirent ainsi le village de Yubeng.
Non loin du col avant de basculer sur Yubeng
Premier Jour : Montée tout là-haut vers Yubeng
La randonnée commence au village de Xidang (2200 mètres), passe par un col à 3800 mètres pour redescendre à Haut-Yubeng (3200 mètres). La montée vers le col n’a que peu de vues mais la pente est sèche car les randonneurs ont tracé un chemin droit dans la pente… La pause à la maison du ramen (un petit restaurant dont les murs sont tapissés de boites de ramen et où l’on ne sert rien d’autre que ces pâtes lyophilisées dans un bouillon bien chaud) est la bienvenue et nous avalons notre ramen avec beaucoup plus de plaisir que notre yak butter tea ! J’ai gouté par curiosité mais on ne m’y reprendra pas je suis loin d’être fan ! Nous repartons pour atteindre le col à partir duquel nous aurons des vues majestueuses et ce jusqu’au village de Yubeng.
La maison en boite de ramen
Deuxième jour : Découverte du lac dans lequel tombe les glaciers
Le « ice lake » au loin
Aujourd’hui nous randonnons vers le « ice lake » (3980 mètres) en passant par le camp de base. Nous serons au pied du Kawagarbo d’où partaient les expéditions vers le sommet. La première partie de la montée est rude mais une fois le col passé, nous redescendons au camp de base pour monter doucement ver le lac. Malheureusement le ciel est couvert nous ne verrons pas les sommets mais nous entendrons des avalanches terrifiantes cachées dans les nuages (foi de savoyarde). Le glacier est suspendu au sommet du lac, il neigeote un peu et nous profitons de la grandeur du site avant de redescendre au chaud à Yubeng
La cascade sacrée
Troisième Jour : pèlerinage tibétain
Le troisième jour nous suivons les pas des pèlerins tibétains en nous rendant vers une cascade magnifique située à 3950 mètres d’altitude. Selon la tradition il faut en faire 13 fois le tour pour laver ses péchés. Nous croisons quelques pèlerins qui redescendent trempés mais heureux alors qu’il neigeote et fait dans les 0 degrés… Nous leur adressons le « tashi delek » (bonjour en tibétain) de circonstance et sommes toujours récompensés par un sourire. Nous nous arrêtons dans un petit temple tibétain où l’on peut voir le portrait du dalai lama, comme dans beaucoup d’endroits de la région, alors qu’on ne le voit jamais en Chine, ici on est déjà un peu au Tibet qui se situe juste de l’autre côté de la chaine. Les montagnes resteront couvertes toute la journée, mais nous avons vécu une journée très spéciale que nous n’oublierons pas.
Départ du pélerinage à Yubeng
Quatrième Jour : descente vertigineuse vers la civilisation
Il est temps de quitter Yubeng en longeant le gros torrent qui descend vers le village de Nihong (2100 mètres). La descente est très agréable mais la rivière très puissante, il y a d’ailleurs eut des accidents et on nous recommande de faire très attention. Nous finissons la randonnée pour retrouver la vallée du Mékong en passant par un canal creusé dans la roche ce qui permet d’apporter de l’eau aux villages du coin. Nous aurons la dernière émotion de la journée sur le pont suspendu sur le Mékong un jour de gros vent…. et encore nous avons de la chance les gens traversaient jadis accrochés à des câbles, animaux compris !
Chemin creusé dans la roche pour atteindre le Mékong
Nous n’aurons pas vu les sommets des Meili Snow Mountain tous les jours car ces montagnes sont souvent couvertes mais lorsqu’elles se dévoilent le spectacle est magique. Il y a peu d’étrangers ici (chacun sa route vous en parle également) et ce coin tibétain de la Chine est à voir de toute urgence avant que l’assimilation des tibétains ait fait disparaitre cette culture.
Le village de Yubeng
Informations pratiques pour visiter les Meili Snow Mountains
Le village de Yubeng est touristique et vous n’aurez pas de soucis pour trouver un logement. Pour éviter les allers retours entre le Higher et le Lower Yubeng, dormez la première nuit en haut puis après avoir fait la randonnée du « ice lake » dirigez-vous vers Lower Yubeng. Si vous voulez suivre nos traces nous avons dormi au Lobsang’s Trekker lodge à Upper Yubeng. La vue depuis la terrasse devant la chambre est incroyable. Nous avons ensuite bougé au Meili Di Yi Jia Kezhan à Lower Yubeng, c’est le dernier logement avant le départ du pélerinage ce qui vous garantit des vues incroyables sur les montagnes
La meilleure saison est le mois de mai ou d’octobre sauf durant les golden week chinoises quand l’endroit perd son charme avec le monde. Il fait froid à cette altitude, il faut bien s’équiper comme le propose ce site, nous avons eu un peu de neige au mois de mai.
Si vous avez des difficultés à randonner ou si vous voulez faire porter votre sac, vous pouvez louer une mule de Xindang à Yubeng.
Pour rejoindre Xindang vous pouvez soit louer les services d’un chauffeur, soit utiliser une des navettes depuis Feilasi. Idem au retour depuis Nihong.
La nourriture est très basique et se compose principalement de bols de ramen durant les randonnées. Prévoyez des barres de céréales pour les petites faims
Guide Tibétain
Et vous, avez-vous déjà effectué des randonnées dans des lieux de pèlerinage uniques?
Je crois que je me suis téléportée sur l’ile de Java: j’étais dans un avion en direction de l’Indonésie, puis je me suis endormie avec le petit cri du lézard collé au plafond de ma chambre et bercée par des chants religieux (le lendemain j’ai découvert qu’une chapelle jouxtait l’hôtel), l’instant d’après j’étais réveillée par le muezzin du coin juste avant que mon réveil ne me tire du lit, il était 4h30 du matin, il faisait nuit et je me demandais encore comment j’étais arrivée là ! Mais Borobodur m’attendait
Borobudur avant que le soleil n’apparaisse
Borobudur
J’avais vu des photos de ce lever du soleil, j’avais lu que c’était un instant magique, que l’on pouvait voir le volcan Merapi avec ses volutes de fumées au loin et qu’il ne fallait surtout pas manquer ça. (Le Merapi est le volcan le plus actif de l’ile de Java et domine la plaine de Yogyakarta. Il est entré en éruption pour la dernière fois en 2010).
Je traverse le parc qui entoure le sanctuaire avec une lampe de poche et devine une montagne de pierre qui apparait peu à peu dans l’ombre c’est une sensation très forte qui augmente avec la lumière de l’aube. A voir la nature se réveiller et sortir de la brume dans la tiédeur de ce pays, j’ai ressenti un « je ne sais quoi », une émotion, je dirai même une spiritualité ambiante accentuée par la montée des marches jusqu’au stupa sommital.
Les stupas au sommet de Borobudur
Cette atmosphère vraiment magique jusqu’à l’apparition du soleil se dissipa petit à petit au fur et à mesure que la jungle s’est éclairée. Ce matin-là, je n’ai pas pu voir le Merapi qui est resté caché dans la brume mais je garde un souvenir extraordinaire : les couleurs sur la pierre de Borobudur, le silence, je parlerais presque de recueillement, le fait de partager ce site avec seulement quelques courageux matinaux…. Il y a des lieux inspirés sur cette terre, pour moi Borobodur en fait partie. De tous les réveils matinaux du voyage (et il y en a eu… Java restera mon voyage réveillé à 4h du mat) celui-là a été mon préféré, la magie de Borobudur a opéré !
Le soleil apparait à Bobobudur
Yogyakarta
Il a malheureusement bien fallu quitter Borobudur et se diriger vers Yogyakarta, où le retour à la réalité de Java a été immédiat : je suis sur l’ile la plus peuplée du monde (136 millions d’habitants, 60% des indonésiens et 1064 habitants au km2) et je le réalise très rapidement. A Yogya, la circulation est très dense, les bouchons nombreux et après un arrêt dans une boutique de batik qui se révéla être une usine à touristes, j’ai eu envie de fuir.
Heureusement, après un massage dans un salon exceptionnel suivi de la visite du Taman Sari, je me suis réconciliée avec Yogya. Le Taman Sari est le jardin du sultan qui date du milieu du XVIIIème siècle : du lac artificiel, des pavillons il ne reste rien mais les bains ont été bien conservés. Il est facile de s’imaginer le harem s’y baignant sous l’œil intéressé du sultan. Et puis il y a ici un endroit un peu insolite : la mosquée souterraine de forme arrondie et pleine de charme qui fut l’occasion d’une de mes plus belles photos (une photo de qualité « national geographic » selon mon kiwi, c’est mon mari c’est normal il n’est pas très critique).
Prambanan non loin de Yogyakarta
Prambanan
Qui va à Yogya, doit rendre visite au deuxième site au patrimoine mondial de la province, nous avons fait de même et sommes allés à Prambanan (dont j’ai déjà parlé ici). La magie n’a pas vraiment opéré comme à Borobudur même si, avec son style qui rappelle AngkorWat, le lieu est incroyable. Malheureusement le site a subi des dégâts lors d’un tremblement de terre, il a été stabilisé mais il faut encore porter un casque pour visiter un des temples. Outre Prambanan la zone compte de nombreuses autre ruines et le joli petit temple de Plaosan juste à côté a été une vraie découverte que je vous recommande.
Le petit temple de Plaosan à Yogyakarta
Il y a bien d’autres choses à voir au centre de Java, nous n’aurons pas monté le Merapi, nous ne serons pas allés à Solo ni sur le plateau de Dieng, nous reviendrons mais pour l’heure direction Surabaya en train pour découvrir le Java des volcans et de la nature. Affaire à suivre!
Informations pratiques
– Pour assister au lever du soleil à Borobudur il faut passer par l’hôtel Manohara(pour réserver c’est ici). L’entrée coute 380 000 IDR (24 euros environ) par personne, ceci inclus une boisson et une petite pâtisserie. Vous n’êtes pas obligé de dormir au Manohara mais si vous dormez au Manohara le prix sera de seulement 230 000 IDR (15 euros) ce qui peut valoir le coup, mieux vaut loger dans le coin pour éviter le réveil trop matinal … il faut y être au plus tard à 4h30 de matin ! L’entrée en journée coute 190 000 IDR (12 euros)
– Une autre option pour le lever du soleil vers Borobudur : rejoindre le point de vue de Suroloyo sur les collines de Menoreh puis descendre vers le temple.
– Autour de Borobudur, vous pouvez louer une carriole pour découvrir la campagne puis aller boire un verre à l’hôtel Amanjiwo (les chambres étant totalement hors budget) dans un cadre magnifique avec Borobudur au loin
– Nous avions apprécié dormir au calme à 20 minutes de Yogya à chez d’Omah. Un cadre charmant et un diner vraiment délicieux avec panorama sur les rizières. L’hôtel est en plus très impliqué dans la vie du village
– Si vous voulez en savoir plus sur la mosquée souterraine du Taman Sari ou Masjid Bawahtanah, c’est ici mais en anglais
Description de l’UNESCO :Ce célèbre temple bouddhique datant des VIIIe et IXe siècles est l’un des plus importants monuments bouddhiques au monde. Il est construit sur trois niveaux : une base pyramidale comprenant cinq terrasses carrées concentriques, surmontée d’un tronc de cône et couronnée d’un stupa monumental. Les murs et les balustrades sont ornés de bas-reliefs couvrant une surface totale de 2 500 m2. Bordant les plates-formes circulaires, 72 stupas ajourés abritent autant de statues du Bouddha. Le temple a été restauré avec le concours de l’UNESCO dans les années 1970.
Mon avis:Vous l’aurez compris je garde un souvenir ému de Borobudur, je vous recommande donc vivement de vous y rendre au lever du soleil, vous éviterez chaleur, foule et profiterez d’une atmosphère unique.
Le désert du Namib a été inscrit cette année sur la liste des sites au patrimoine mondial. Cette annonce m’a rappelé bien des souvenirs car ce désert a été une des étapes phare de notre voyage de noces : la majesté et la beauté des lieux couplés à quelques coupes de champagne dans les dunes et un surclassement dans un Lodge incroyable en avait fait une étape de rêve ! D’ailleurs nous n’étions pas les seuls en voyage de noces, la Namibie semble être une destination très populaire pour les jeunes mariés français et pour cause !
Le désert du Namib est très prisé car il est considéré comme étant le plus vieux désert du monde et présente un écosystème unique du fait de sa position en bord de mer qui permet la formation de brouillard. Il est très vaste et connu pour posséder les plus hautes dunes du monde. Nous l’avons donc abordé de deux côtés: du côté océan où les sables sont récents et blancs, puis du côté intérieur où les dunes sont immenses et les sables anciens et rouges
Les dunes se jettent dans l’océan à Sandwich Harbour
Sandwich Harbour ou le côté “jeune” du désert
Le côté « jeune » du désert se situe sur la Skeleton Coast, une côte pas vraiment hospitalière avec du brouillard, des grosses vagues, des épaves de bateau. Son nom vient du fait qu’on y trouvait des os de baleines et de phoques du temps où l’industrie baleinière était florissante. Pour nous, direction la colonie de phoques de Pelican Point avec découverte au passage de quelques bateaux fantômes, de pélicans et la visite sur le bateau d’un gros phoque ! Une colonie de phoques ça se sent de loin, je crois que l’odeur restera à jamais gravée dans ma mémoire … ici c’est le paradis du phoque, ils sont d’ailleurs très joueurs nous en avons même vu faire la course avec un surfeur.
Salut mon pote
Après la partie maritime le bateau nous pose sur la terre ferme direction les dunes, le désert et Sandwich Harbour où les dunes gigantesques se jettent dans l’océan… un endroit magique et peu fréquenté car difficile d’accès en voiture privée. Et puis en bonus un déjeuner dans les dunes et des sensations fortes à bord du 4×4…
Tranquille à Sandwich Bay
Sossusvlei ou le côté “ancien” du désert
Quelques 350 km plus tard nous arrivons dans la zone « ancienne » du désert du Namib. On oublie la grasse matinée avec un départ très tôt pour arriver à l’ouverture du parc, au moment de la journée où la lumière est la meilleure et où il fait moins chaud ! Nous faisons un arrêt à la dune 45 (à 45km de Sesriem) puis direction la zone de Sossusvlei pour l’ascension de Big Daddy, une des plus hautes dunes du monde à 325 mètres.
Depuis les dunes vers Sossusvlei
La montée est sportive, je m’enfonce sans cesse, nos compagnons américains du jour abandonnent… mais l’effort en valait la peine, la vue du sommet est magique. La descente sera beaucoup plus rapide que la montée grâce à notre méthode imparable : tout droit en courant dans la pente direction Deadvlei, galipettes et sable qui chante en bonus. Arrivés en bas nous traversons Deadvlei : l’eau a disparu ici et il ne reste que des troncs d’acacias mort sur le sol craquelé, un contraste saisissant entre le rouge des dunes, le bleue du ciel, le blanc du sol et le noir des troncs, ma plus belle photo de la journée, vous ne croyez pas?
Deadvlei: bleu, rouge, blanc et noir
Voyage de noces ou pas je vous encourage à rendre visite à cet endroit magique et ce pays magnifique qu’est la Namibie !
Un petit scorpion pour la route
Les astuces de Voyagista
* Pour le côté jeune du désert, nous étions basé à Swakopmund chez Sam’s Giardino. Sam est un grand amateur de vin et nous a donné une petite leçon.
* Nous avons opté pour un tour en bateau depuis Walvis Bay suivit d’une excursion en 4×4 pour aller explorer le désert jusqu’à Sandwich Harbour. La première partie était sympa mais un peu touristique, la deuxième vraiment incroyable, je vous recommande ! Il y a très peu de gens qui s’y rendent car il faut partir avec un tour organisé, du coup on profite de la solitude qui manque un peu à Sossusvlei.
* Pour voir les gigantesques dunes rouges il faut aller à Sossusvlei en se basant à Sesriem. Nous avions été upgradés dans le Lodge Little Kulala, très pratique car située très près des dunes. Un endroit magnifique mais pas donné, ah je sens qu’on va faire des envieux!
* Entre Swakopmund et Sesriem la route est longue (5h environ et 350km) mais on peut admirer en route le Kuiseb Canyon et s’arrêter déjeuner à Solitaire, où on trouve la meilleure tarte aux pommes du pays, on a malheureusement manqué ça, il n’ y en avait plus ce jour-là…. Une grande déception !
* Une étape fantastique non loin de Sesriem, les Lodge Wolwedans situés dans le Namib Rand Nature Reserve, une réserve privée avec des paysages magnifiques. Angelina Jolie y a séjourné et si vous suivez ses pas vous découvrirez également les cercles de fées, endémiques de cette région du monde.
Wolwedans en fin de journée
Qu’est-ce qu’un cercle de fée?
Les cercles de fées en Namibie
Les cercles de fées ce sont des cercles sans aucune végétation au milieu d’une zone herbeuse. Ils sont entourés d’un cercle de végétation plus importante que la zone dans laquelle ils se trouvent. Leur existence a longtemps relevé du mystère mais certaines théories récentes commencent à trouver les clés de l’énigme : selon un chercheur allemand leur formations seraient dues à des termites des sables. Une autre étude pense que ces cercles sont créés par une compétition entres plantes, les plus faibles meurent. Le mystère n’est pas encore totalement résolu… pourquoi sont-ils ronds? Pourquoi ces cercles disparaissent-ils au bout d’une cinquantaine d’années?
[divider]Zoom Patrimoine Mondial: Erg du Namib[/divider]
La description de l’UNESCO : Le site qui s’étend sur plus de trois millions d’ha est le seul désert côtier où l’on trouve de vastes champs de dunes de sable sous l’influence du brouillard. L’endroit est exceptionnel car les dunes sont constituées de matériaux venus de loin, transportés depuis l’intérieur de l’Afrique australe par les cours d’eau, les courants océaniques et le vent. Le brouillard est ici la principale source d’eau, contribuant à un environnement, unique à une telle échelle, où invertébrés, reptiles et mammifères endémiques s’adaptent à une grande variété de micro-habitats et de niches écologiques toujours changeantes.
Mon avis:Un site incroyable pour les amoureux de la nature qui fait partie de mon top 10 des plus beaux paysages du monde.
Et vous où êtes-vous allés en voyage de noces ? La Namibie vous connaissez?