Découvertes Culturelles

Toutes nos découvertes culturelles de part l’Asie: temples, villes, quartiers, chateau, palais, muraille…..

Le Japon à travers les temps : la région de Matsuyama

Petit piqure de rappel, le Japon est formé par 4 iles principales et c’est dans la plus petite que je vous emmène. Notre découverte de l’ile de Shikoku a commencé à Matsuyama, une « petite ville » qui ne compte qu’un demi million d’habitants... nous nous sommes tout de suite sentis bien à Matsuyama, sans doute du fait de sa taille raisonnable mais surtout car nous avons eu l’impression d’être rentrés à la maison dès notre sortie de l’aéroport (décidément nos années japonaises nous ont marqués…), impression confirmée dès notre arrivée à notre guesthouse très sympathique (pour l’adresse, il va alors falloir lire l’article jusqu’à la fin … eh, eh, eh…)

La région nous a vraiment séduite par sa diversité.… partez donc avec nous à la découverte de Matsuyama, nous allons parcourir le Japon à travers le temps

– Retour à la période des Samourais : le château de Matsuyama

Le château de Matsuyama est pour moi un des plus beaux châteaux japonais, presque aussi beau qu’Himeji et pourtant Himeji c’est un référence en la matière… Il faut dire qu’il a tout pour plaire ce château… du sommet de sa colline, on peut admirer des vues magnifiques sur les montagnes et la mer, l’ambiance est bon enfant, il est très bien conservé et puis, clou de la visite, on peut se déguiser en samourai… devant le poids des armures, nous ne pouvons que constater que le dicton « petits mais costauds » s’applique aux samourais de l’époque !

A savoir : La visite de l’intérieur du château vaut le coup par contre pas la peine de monter en télésiège, la montée à pied se fait très facilement, il y a même de nombreux sentiers pour ne pas faire l’aller/retour par le même.

dogo onsen shikoku matsuyama — Le légendaire Dogo Onsen

– Retour au temps de l’empereur tout puissant : le onsen royal de Dogo Onsen

Dogo Onsen est le plus vieux onsen du Japon, un onsen couvert de légende où l’empereur se baignait souvent. Il ne s’y est plus baigné depuis 1970 mais on peut quand même visiter les bains privés impériaux.

Dogo Onsen n’est pas l’un de ces onsens mémorables où j’ai eu la chance me baigner, il n’y a pas de bain extérieur comme je les aime, l’eau des onsen n’est pas laiteuse comme je l’apprécie et il y a pas mal de monde…. mais c’est assurément une expérience culturelle assez unique qui permet de combiner visite, plaisir et douche de la journée…. . Dogo onsen est une vraie petite ruche, la salle de repos ne désemplit pas, les bains sont visités par toutes les petites mamies du coin… vite un petit thé vert accompagné d’un biscuit et on laisse la place aux suivants…

A savoir : Différents prix de tickets pour différentes options (visite du onsen royal, chambre de repos, accès à différents bains…) Je vous recommande le billet « Tama no yu » à 1200 yens, quitte à profiter de Dogo, autant en profiter à fond

– Retour à la période Meiji dans le village de Uchiko

Il faut aller au sud de Matsuyama pour découvrir ce petit village de la période Meiji qui prospéra grâce au commerce de la cire. A Uchiko deux attractions, tout d’abord l’Uchizoka, son théatre de Kabuki, tout droit sorti du siècle dernier et qui sert encore aujourd’hui pour des spectacles. Ensuite direction la rue principale Yokaichi où un projet ambitieux de rénovation a fait retrouver au village sont charme d’antan…. Ah et dernière chose nous n’avons pas croisé un touriste…. vraiment un beau détour…

A savoir : Prendre l’autoroute pour venir de Matsuyama ou passer 25 minutes dans le train. Toutes les informations sont ici

Le Kabuki est un style de théâtre japonais, pour en apprendre plus, c’est ici

beishi shikoku matsuyama — Le Machu Pichu de l’Asie….

– Retour au temps des mines de cuivre de Besshi

Besshi est surnommé le Macchu Pichu de l’Orient… alors bon là il ne faut quand même pas exagérer… certes l’accès n’est pas facile, certes l’histoire de ce lieu est intéressante, certes il n’en reste que des ruines mais bon….

Besshi était un site d’extraction du cuivre qui a commencé à être exploité en 1690... jusque-là rien d’incroyable sauf que Besshi se situe au sommet d’une montagne au fin fond de l’ile de Shikoku… les mineurs avaient créé une vraie petite ville sur les hauteurs mais je vous laisse imaginer les conditions de travail et les charges qui devaient être descendues dans la vallée. La mine a été fermé en 1973 et il ne reste aujourd’hui que des ruines, d’où son surnom très marketing…

A savoir : la route est très belle pour monter au site mais également très étroite, mieux vaut avoir loué une petite voiture plutôt qu’une grosse berline… Il existe un parc d’attraction un peu plus bas appellé Besshi Mine Topia, les enfants se sont bien amusés, mais sans enfants autant zapper, surtout que tout est en japonais…

– Saut direct à la période moderne à Shimanami Kaido

Qu’est ce que Shimanami Kaido ? C’est une succession de ponts qui sautent d’ile en ile pour relier l’ile principale de Honshu à l’ile de Shikoku grâce à une voie rapide. C’est d’ailleurs au passage l’autoroute la plus chère qu’il m’a jamais été donné de prendre… (60km coutent 5000 yens… qui dit mieux?)

Le truc qui rend Shimanami Kaido spécial c’est que l’on peut passer sur ces ponts en vélo… ils ont été aménagés avec une piste cyclable le long de l’autoroute et tout a été fait pour aider les cyclistes (location de vélo, pistes cyclables, itinéraires…), sachant qu’au Japon on ne fait jamais les choses à moitié, c’est plutôt bien fait !

Nous avons traversé le pont de Kurushima Kaikyo en vélo puis visité l’ile de Oshima…. et ce pont est vraiment le clou de Shimanami Kaido, il est impressionnant avec ses 6km de long, ses rampes tournantes imaginées pour que les vélos puissent monter sans trop d’effort et ses vues sur la mer intérieure du Japon. Nous avons vu le reste en voiture, par manque de temps et puis parce que 30 km avec un vélo de ville et des enfants derrières ça nous a suffi…. Les autres ponts sont beaucoup moins impressionnants excepté celui qui relie Omishima à Ikuchijima

Vous avez le choix entre plusieurs circuits, si vous vous limitez à Oshima, prenez l’itinéraire jaune à gauche du pont le long de la mer, plat jusqu’au jardin de roses et beaucoup plus sympa que le rouge qui grimpe et n’a aucun intérêt. Il y a pas mal de chantiers navals dans ce coin et si vous avez de la chance comme nous vous assisterez peut être à la mise en eau d’un bateau…

A savoir : Le meilleur endroit pour louer son vélo se situe à Sunrise Itoyama, d’où vous profiterez d’une vue exceptionnelle sur le pont. Les vélos sont pris d’assaut le week-end donc il faut absolument réserver. Vous pouvez louer des vélos de course, des tandems, des vélos électriques et vous pouvez faire ajouter un siège enfant (mais seulement sur les vélos normaux). Selon le type de vélo la location coute entre 500 et 1000 yen la journée. Nous n’avons pas payé car il y avait une promotion mais normalement les ponts sont à péage.

Pour un article bien détaillé sur Shimanami Kaido, voir le blog de Brice et le site officiel se trouve ici

Quelques bonnes adresses

La Sen Guesthouse (malheureusement fermé aujourd’hui…)à Matsuyama, accueil agréable, pleins de bonnes infos et les futons les plus agréables du Japon…

Daikokuya (0899255005) pour manger à Dogo Onsen tous pleins de choses très japonaises donc pas mal de udon

Le café Nanze (0893446440) à Uchiko qui est juste à côté de l’office du tourisme, un petit café bien sympathique et très bon, on peut manger dehors

Et le kiwi en tenue de samourai qui pèse une tonne .... le clou de la visite... — Et le kiwi en tenue de samourai qui pèse une tonne …. le clou de la visite…

Vous êtes désormais convaincus de sortir de l’axe d’or du tourisme au Japon (j’ai nommé Tokyo-Kyoto et Hiroshima) ? Matsuyama et l’ile de Shikoku vous attirent-ils ?

Comment se passe Noël au Japon?

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Vous pouvez également découvrir Noël aux Philippines ici , à Londres ici ou au Mexique ici

J’ai passé de nombreux Noël au Japon, du coup on m’a souvent demandé « ça se passe comment Noël au Japon, raconte… ». J’avoue qu’à chaque fois je n’avais pas grand-chose à dire car Noël est une fête purement commerciale sans réelle signification pour les japonais, c’est une journée qui n’est d’ailleurs pas fériée… comparé à ce que l’on vit en France c’est un non-événement. Il n’y a d’ailleurs pas de mot japonais pour Noël, on prononce le « Christmas » anglosaxon avec l’accent japonais, ce qui donne Kurisumasu.

roppongi hills noel — Le quartier de Roppongi Hills avant Noel

Noël au Japon: une journée comme les autres

Ma journée de Noël typique était donc une journée comme une autre passée au bureau (suivi d’un petit diner entre occidentaux… on ne se laissait quand même pas dépérir, ne vous inquiétez pas…), une journée bien ordinaire si ce n’était pour le coup de fil au bureau de la famille en plein réveillon du 24 au soir me souhaitant un Joyeux Noel…. c’est à ce moment-là que je trouvais difficile de travailler le jour de Noël et j’avoue avoir souvent souhaité que l’empereur soit né deux jours plus tard (il est né le 23 décembre qui est du coup un jour férié, je vous explique comment aller lui souhaiter bon anniversaire ici), j’aurais au moins pu profiter du jour de Noël….

A la recherche des traces de Noël au Japon

Au Japon, le côté traditions, croyance et famille, que l’on trouve dans les pays chrétiens, n’existe pas mais il est quand même difficile de ne pas réaliser que Noël arrive lorsqu’on se balade dans Tokyo ou dans toute autre grande ville japonaise.

La ville se couvre d’illuminations dont certains valent franchement le détour comme à Roppongi Hills ou encore dans les rues de Marunouchi. Les sapins font leur apparition, les marques étrangères en profitent pour se faire de la pub (KFC, MacDonalds, Starbucks…) et les chants de Noël envahissent les supermarchés… Le quartier d’AsakusaBashi est un bel example de ce Noël à la Japonaise : le choix de faux sapins, de guirlandes, de boules et décoration en tout genre est impressionnant… par contre aucune trace de crêche car Noël c’est le folkore seulement, peu de gens l’identifient à la naissance de Jésus.

shogatsu tokyo — Photo pour la nouvelle année

Le Noël japonais : Shogatsu

La grande majorité des japonais ne fait donc RIEN de spécial pour Noel… seul les amoureux célèbrent vraiment Noël, c’est un peu une saint valentin bis où l’on emmène son amoureuse au restaurant….

C’est finalement le nouvel an (ou shogatsu) qui est un peu le Noël des Japonais. Pour l’occasion on enchaine plusieurs jours fériés durant lesquels les gens rentrent souvent dans leur famille pour célébrer le nouvel an. On visite le temple pour bien commencer la nouvelle année, les enfants reçoivent de l’argent dans des enveloppes et la tradition veut que l’on ne fasse rien ces premiers jours de l’année du coup même la nourriture est préparée à l’avance (si vous voulez connaître un peu mieux les traditions l’article du Nouvel An Japonais de Wikipedia est intéressant )… Une grande partie du pays voit donc son activité bien ralentie à cette période de l’année.

Tout est fermé, mais que vais- je faire si je suis à Tokyo durant cette période ?

Pas d’inquiétude, en dehors des petites villes où tout sera en effet fermé, dans les villes comme Tokyo tout est ouvert (à l’exception des petits commerces de proximité). C’est l’occasion de découvrir certaines traditions japonaises, il faut par exemple absolument aller au temple pour voir ce qui s’y passe. N’importe quel temple fera l’affaire mais si la foule ne vous fait pas peur, Meiji Jingu à Harajuku est le plus célèbre et le plus bondé de tous… j’y ai fait la queue plusieurs heures…

En vous baladant dans les rues vous verrez également des sacs en vente devant tous les magasins, ce sont les Fukubukuro, des sacs mystère préparés par les commerçants pour se défaire de leur stock et commencer la nouvelle année comme neuf… L’idée est donc d’acheter des objets vraiment pas cher mais sans savoir précisément ce que vous achetez… il faut avoir le goût du risque mais j’ai déjà fait de superbes affaires…

Joyeux Noël…

Après vous avoir fait découvrir Noël au Mexique l’année dernière, j’espère que cette découverte de Noël au Japon cette année vous aura plu… pour ma part je pars passer Noël aux Philippines, je vous en parlerai pour Noël prochain. Bonnes fêtes de fin d’année et à l’année prochaine pour d’autres découvertes en Asie.

noel au japon — Les illuminations de Marunouchi

As tu vécu Noël à l’étranger ? Raconte moi ….

Sérénité et calme à Hahoe en Corée

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Nous sommes arrivés dans le village de Hahoe un peu soulagés...

Première étape plutôt facile : nous avions réussi à prendre le bus depuis Séoul : acheter les billets, ne pas perdre les enfants, ne pas manquer le bus et enfin descendre au bon arrêt et le tout en Coréen…

Deuxième étape plus difficile : nous devions récupérer notre voiture

… Tout commence bien nous sautons dans un taxi pour aller chez le loueur…. pour réaliser que le loueur était à 50 mètres à pied de l’arrêt de bus. Le chauffeur nous l’avait peut-être dit en Coréen mais on n’avait rien compris….

Nous entrons donc chez AJ Rent a Car… J’avais réservé en anglais par email, tout aurait dû être facile , il ne fallait que retirer les clés… sauf que notre arrivée chez le loueur AJ de Andong allait provoquer une panique générale…

Une heure pour récupérer ces clés avec 6 personnes pour s’occuper de nous se repassant le bébé les unes après les autres, une grande efficacité… elles étaient tellement contentes de se débarrasser de nous qu’elles ont oublié de nous donner le contrat de location…

Enfin nous y étions, dans ce petit village tranquille qui a été un des coups de cœur du voyage... Alors trêve de discours, voici Hahoe en images, j’espère que j’arriverai à vous convaincre comme je l’ai été… si c’est le cas lisez bien mes petits conseils en fin d’article

Où dormir ? – Nous avons opté pour Bukchondaek (pour réserver c’est ici), que j’ai déjà cité dans mon article sur les maisons d’hôtes en Corée du Sud. Il existe d’autres endroits où loger, le problème étant de communiquer….A noter que si vous dormez au village vous pouvez prendre votre voiture au lieu de prendre la navette et vous ne payerez pas l’entrée.

Nous avons beaucoup aimé dormir à Hahoe car en fin de journée et le matin, le village , vide de ses touristes , est plein de charme.

Où manger ? C’est vraiment limité… mieux vaut organiser le repas avec votre logement. Une lectrice m’a dit qu’elle avait eut le plus grand mal à trouver un endroit pour diner et avait du se rendre à l’entrée touristique du village pour trouver quelque chose à manger. Pour notre part, nous avions mangé chez nos hôtes qui offraient ce service.

Que faire à Hahoe ?

– on se ballade dans les ruelles, on prend son temps, on décompresse

– on traverse la rivière pour monter profiter de la vue sur le village

– on va absolument visiter l’école confucéenne de Dosanseowon ; on s’y rend en voiture, en navette ou à pied depuis le village. Magnifique et tranquille comme le montrent les photos

– on jette un coup d’oeil aux masques d’Hahoe

Que pensez-vous de ce village traditionnel Coréen ? Vous êtes séduits et allez le visiter ?

Une nuit dans un temple Coréen : Haeinsa

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Durant notre voyage en Corée, nous avons dormi dans un temple bouddhiste pour découvrir la vie des moines et avoir un aperçu du bouddhisme à la coréenne. La sérénité des lieux, les prières et autres cérémonies, les repas avec les moines et le privilège d’être seule dans un lieu inscrit au patrimoine mondial…. c’est vraiment une expérience un peu spéciale qui vaut la peine d’être vécue.

Le Temple Stay, qu’est-ce que c’est ?

La Corée est le pays idéal pour partir à la découverte de ses temples car il existe depuis près de 10 ans un programme appelé “Temple Stay”. Cet organisme facilite l’accès à de nombreux temples un peu partout en Corée et ce sans devoir parler un mot de coréen…d’ailleurs la seule personne à Haeinsa qui parlait anglais était la personne responsable du « temple stay ».

Vous êtes tentés ? Vous pouvez choisir le programme « Freelance » où vous dormez dans une partie du temple réservée à cet effet et participez comme vous l’entendez à quelques moments de la journée. Pour ceux qui en veulent un peu plus, il existe des programmes qui vous feront découvrir un peu plus le bouddhisme coréen bien spécifiques dans chaque temple

Temple Stay: Retour d’expérience avec des enfants

Avec deux enfants de 2 et 4 ans, nous n’avons pas eu le choix et sommes venus en « Freelance »… Le diner avec les moines doit se dérouler dans le silence total… le silence étant une denrée rare dans la famille, nous tremblions à l’idée de devoir manger sans faire un bruit … comment allions nous réduire au silence petit G et petit A ? Finalement ils ont été plutôt sages car le repas a été très court : absolument TOUT était TRES épicé sauf le riz blanc…autant vous dire qu’ils n’ont rien mangé… heureusement les moines nous ont aidés à remplir ces petits estomacs affamés…

Les moines ne parlent pas anglais, il est donc impossible de communiquer autrement que par des sourires mais nous avons été marqués par leur gentillesse. Après avoir été repérés durant le diner, petit G et petit A ont été couverts toute la soirée de biscuits, chocolats ou autres que les moines sont allés chercher pour eux…. Nous ne nous sommes vraiment pas sentis de trop avec des enfants, au contraire ils nous ont aidés à établir le contact avec les moines !

temple haeinsa coree — Seul le soir dans Haeinsa

Haeinsa : un temple un peu particulier

Nous avions opté pour Haeinsa car c’est l’un des temples les plus connus du pays. Cerise sur le gâteau, il se situe au milieu des montagnes et est inscrit au patrimoine mondial car il abrite la Tripitaka Koreana,

La Tripitaka Koreana c’est un ensemble de 80 000 tablettes réalisées au XIIIème siècle et qui représentent la collection la plus complète de textes du canon bouddhiste au monde. Ces tablettes ont été conservées jusqu’à ce jour dans des bâtiments du XVème siècle. Ces bâtiments exceptionnels ont été construits pour permettre une aération naturelle tout en modulant la température et le degré d’humidité, des techniques incroyables pour l’époque ! Ne vous imaginez pour autant feuilletant ces livres anciens, le commun des mortels ne peut qu’observer les bâtiments de l’extérieur.

Pour nous la magie d’Haeinsa a opéré, les visiteurs commençaient à quitter les lieux lors de notre arrivée, et après une balade tranquille et un diner rapide, nous avons écouté le tambour du Dharma avant de nous joindre à la cérémonie des prières. Nous étions presque sereins et zen !

Aux alentours d’Haeinsa : randonnée et ermitages

Nous avons découvert qu’il existe plein de petits ermitages à visiter autour de Haeinsa. Nous vous recommandons Weondangam pour sa vue sur les montagnes Gayasan et sur le temple principal ainsi que Baekryeonam calme et serein au milieu des montagnes. Le premier est à 10 minutes à pied, pour le second je conseille d y aller en voiture , à pied il faudrait 30 minutes pour vous y rendre.

En parlant marche, Haiensa est au pied de la montagne Gayasan, une très belle randonnée que l’on nous a recommandée mais que nous n’avons pas pu faire avec les enfants. Depuis Haiensa, vous remontez d’abord la vallée Hongnyudong puis vous vous dirigez vers le pic Sangwangbong (1430 mètres). Il faut environ 2h pour se rendre de Haeinsa à Sangwangbong

Enfin dernier bon plan pour ceux qui en ont marre de manger du kimchi et du riz blanc, il existe un petit café fort sympathique en bas à gauche de l’entrée du temple principal, vers le départ de la randonnée pour Sangwangbong.

Haeinsa a été pour nous un petit intermède de calme, de paix et de sérénité durant notre visite de la Corée … on a une confidence à vous faire, nous ne sommes pas de parfaits voyageurs… nous avons zappé le petit déjeuner à 6h du mat…. Impensable de réveiller les enfants pour les emmener en silence manger du kimchi et du riz blanc… on a opté pour la grasse matinée!

haeinsa et ermitages — Carte de Haeinsa et des ermitages

Haeinsa – Informations pratiques

La nuit coute 40 000 KRW (30 euros) par personne ; c’est gratuit pour les enfants . Ce prix inclut le diner et le déjeuner. Il faut par contre apporter des serviettes et payer en liquide
Le programme normal n’a lieu que le weekend end, le programme freestyle durant la semaine. Attention il n’y a pas de templestay le dimanche soir. Voir les informations sur le templestay d’Haeinsa sur le site de templestay.
L’endroit est plutôt fréquenté donc mieux vaut réserver en leur envoyant un email à [email protected]
Pour vous y rendre, vous pouvez prendre le bus depuis la ville de Daegu à partir du Seobu Intercity Bus Terminal. Le bus met 1h40. Nous avions loué une voiture pour voir cette partie de la Corée, le parking coutait 4000 won (3 euros). Depuis l’arrêt de bus ou le parking il faut marcher un peu. Si vous dormez au templestay vous pouvez monter jusqu’au temple en voiture
Le ticket d’entrée coute 3000 won (2.3 Euros) et le temple est ouvert de 8.30h à 18h en été et 17h en hiver… en dehors de ces horaires vous êtes seuls sur le site si vous optez pour le templestay

Dormir une nuit dans un temple est-il quelque chose qui vous attire ? Avez-vous déjà vécu une telle expérience ?

Visiter Séoul et ses palais

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Séoul est notre première étape de notre voyage en Corée … Nous avons été agréablement surpris! En route donc pour une découverte du Séoul historique…. Vous pouvez également lire nos articles sur Geyongju ou encore Jeju

J’avais lu beaucoup de choses sur Séoul : capitale sans charme, tout a été détruit par les Japonais, rien à faire à part manger du kimchi … j’avoue que les clichés sur Séoul ne manquent pas… j’avais donc décidé de n’y passer que deux jours et favoriser le reste du pays. Et bien j’ai été agréablement surprise par Séoul, nous y reviendrons c’est sûr !

Nous n’avons réellement passé qu’une journée à Seoul, (l’autre journée a été consacrée à Suwon dont je vous parlerai bientôt). Cette journée a été placée sous le signe de la période Joseon (période qui commença dès la fin du XIVème siècle), nous avons dormi Joseon en logeant dans le quartier de Bukchon et nous avons visité des palais Joseon avec Gyeongbokgung et Changdeogung… Nous n’avons finalement rien vu d’autre de Séoul !

Le palais Gyeongbokgung de Séoul, une immense reconstruction

Notre première vision de Séoul se nomme Gyengbokgung… un nom bien difficile à prononcer pour moi et qui signifie palais du bonheur resplendissant…tout un programme ! Ce palais est IMMENSE, cours après cours, passage après passage, bâtiment après bâtiment, nous ne nous attendions pas à marcher autant !

Le palais est magnifique mais n’est, malheureusement, qu’une reconstruction récente car il a été totalement détruit par les Japonais et ce par deux fois ! La première fois au XVIème siècle, on mit plusieurs siècles avant de le reconstruire, puis de nouveau au début du XXème siècle … D’ailleurs après avoir parcouru le pays je comprends mieux l’« antipathie » des coréens envers les japonais, où qu’on aille on tombe sur des monuments détruits à un moment ou un autre de leur histoire par les envahisseurs japonais…

Pour visiter un tel palais il faut prendre son temps, faire des pauses dans une des nombreuses cours, flâner… sous peine de ne plus en profiter du fait de l’étendue du palais. Nous avons fini notre visite par la relève de la garde à ne surtout pas manquer, haute en couleurs et en musique… je n’avais jamais réalisé qu’on pouvait faire de tels sons avec un coquillage !

relève garde seoul — La relève de la garde Gyeongbokgung

Bon à savoir

L’entrée coute 3000 Won (2 Euros), et le palais est fermé le mardi

Si vous comptez visiter plus de deux palais à Séoul il est intéressant d’acheter la carte pour 10000 Won (7 euros), elle est valable un mois et permet d’entrer dans 5 palais différents

Il existe des tours organisés en Anglais tous les jours à 11h, 13h30 et 15h30. Ces visites durent 1h30

Officiellement la relève de la garde a lieu tous les jours à chaque heure pleine de 10h à 16h. Pourtant, lors de mon passage, elle n’avait lieu que trois fois par jour dont une relève à midi.

Le palais Changdeokgung et son jardin secret

Après l’immensité de Gyengbokgung, Changdeokgung, le palais de la prospérité, semble à taille humaine. Construit juste après le palais du bonheur resplendissant, il fut, au fil des invasions et des guerres, endommagé et reconstruit. Il remplit même le rôle de palais principal durant plusieurs siècles mais il est moins impressionnant, moins imposant, plus ancré dans la nature et surtout conservé (et c’est pour cela qu’il est inscrit au patrimoine mondial) .

Pour moi le clou du palais c’est son jardin, son jardin secret….Il a été construit pour la détente des rois successifs de la dynastie Joseon. Le jardin est plus un parc car il est gigantesque (décidément l’adjectif du jour…) et remarquablement bien conservé. Il y règne une atmosphère hors du temps… ici on est loin de la Séoul bouchonnée, on est au milieu de la nature… c’est incroyable d’avoir conservé un endroit pareil dans le cœur de Séoul…

Vous l’aurez compris ce jardin est le clou de ma visite de Séoul, un conseil notez bien les horaires de visites en anglais, car la visite ne se fait qu’en groupe… Je vous rassure, une fois à l’intérieur, le groupe est tellement grand que l’on peut suivre plus ou moins le guide pour avoir un peu de tranquillité.

Changdeokgung jardin secret seoul — Changdeokgung et son jardin secret

Bon à savoir

* L’entrée coute 3000 Won (2 Euros) et 5000 Won (3.5 Euros) avec la visite du jardin secret. Le palais est fermé le lundi

* Le Jardin secret ne se visite que lors de visites guidées

* La visite dure une bonne heure et demi de petite marche tranquille

jardin secret seoul — Horaires de visite du jardin secret

bukchon Séoul — Le quartier de Bukchon à Séoul

Vivre dans les hanoks du quartier de Bukchon à Séoul

Depuis 600 ans, c’est à Bukchon que logent les dignitaires de la cour, dans ce petit coin du nord de Séoul (Bukchon signifie village du nord) coincé entre les deux palais … malin les fonctionnaires de l’époque Joseon, ils pouvaient aller travailler à pied !

Aujourd’hui encore de nombreuses personnalités y habitent, c’est un quartier huppé qui attire les touristes car il a conservé ses maisons traditionnelles et est rempli de petits restaurants et cafés fort sympathiques. Nous y avons logé dans un hanok ; un hanok est une maison traditionnelle coréenne construite avec de la terre et du bois et couverte de tuiles et, après avoir testé, je peux vous dire qu’à l’époque on vivait dans de petits espaces à Séoul! Nous nous sommes baladés dans le quartier et sommes tombés sur un autre hanok qui vaut la visite ; il s’appelle Simsimheon, c’est un endroit raffiné et tranquille dans la plus jolie ruelle du coin !

bukchon simsimheon hanok seoul — Intérieur de Simsimheon

Simsimheon buckon séoul — Intérieur de Simsimheon

Mes rues préférées et mon itinéraire pour visiter ce coin de Séoul sont surlignées sur la carte

buckon carte seoul — Itinéraire dans Bukchon

Pour visiter le quartier sachez que

– Pour visiter Simsimheon il faut sortir le porte monnaie….10000 Won (7.2 euros) la visite quand même… pour ce prix-là vous êtes seuls dans la maison et vous avez droit à un très bon thé avec vue sur Séoul

– le quartier de Bukchon est touristique, mieux vaut y aller en semaine, tôt le matin ou en fin de journée.

– Nous avons logé dans un charmant hanok de Bukchon, je vous recommande vraiment ce quartier pour votre séjour à Séoul. Malheureusement le hanok où nous avons séjourné semble avoir fermé mais pas de soucis je vous en recommande trois autres dans le même style:

Le beau hanok de Onyouheon (pour réserver c’est ici)
Le beau logement Séoul Story (pour réserver c’est ici)
Le hanok Hareujae dans Bukchon (pour réserver c’est ici)

bukchon seoul — Vue de Séoul depuis Bukchon

bukchon silence seoul — Le quartier de Bukchon, un quartier résidentiel où il faut respecter les habitants!!

Cette journée à Seoul n’est pas du tout représentative de la ville, si vous restez plus longtemps je vous conseille le très bon guide de Séoul de la maison d’édition Séoul Sélection écrit par Robert Koehler (il existe en guide papier et en ibook). Ils ont également un guide qui couvre toute la Corée que nous avons utilisé

Vous connaissez Séoul? Quel est votre image de la ville ?

Angkor, marre des temples ? Direction le cirque !

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Je vous emmène à Angkor avec une découverte coup de cœur… un cirque cambodgien un peu particulier à ne pas manquer lors d’un passage à Siem Reap. Vous aurez également une chance de gagner deux places VIP pour assister à leur représentation.

En 2002, lors de ma première visite, Siem Reap était encore une petite ville endormie, peu de routes étaient goudronnées et les touristes étaient encore peu présents… 10 ans plus tard, de retour à Angkor, et cette petite ville endormie était devenue un haut lieu du tourisme international, avec restaurants, hôtels, shopping (je vous parlais d’ailleurs sur le blog de shopping à Angkor)…. il ne manquait finalement à la ville qu’un côté artistique autre que les spectacles de danse Aspara….

Cette époque est également révolue…Angkor et Siem Reap ont désormais leur cirque mais pas n’importe quel cirque… un cirque de tradition 100% cambodgienne utilisant des techniques de cirque moderne, un peu dans la lignée du célèbre Cirque du Soleil… un cocktail vraiment unique qui séduit: férus de temples de jour deviennent fans des arts du cirque la nuit. Ce cirque, dont je vais vous parler aujourd’hui, s’appelle Phare, un cirque un peu spécial, un cirque pas comme les autres.

La longue histoire du Cirque Phare

Phare est en fait le diminutif de Phare Ponleu Selpak, qui signifie la lumière de l’art, une école d’art créée il y a 20 ans par 9 amis rentrant des camps de réfugiés cambodgiens en Thaïlande après la chute des Khmers rouges. Dans leur camp, une bénévole française leur avait fait découvrir la peinture; de retour, leur but fut de transmettre cette découverte et d’aider ainsi les jeunes à retrouver confiance en eux, les occuper afin de les garder hors de la rue et les aider à s’exprimer par l’art… ce fut un succès ! A l’école de dessin, s’ajoutèrent rapidement une école publique puis une école de musique, de cirque et d’art graphique. Aujourd’hui Phare accueille 1500 enfants et plus de 400 d’entre eux suivent gratuitement les divers enseignements artistiques.

L’école de cirque connu assez rapidement un certain succès et les représentations se succèdent depuis leur base de Battambang mais aussi à l’étranger. L’école forme des artistes de très bon niveau... deux anciens élèves de Phare sont d’ailleurs désormais élèves à l’école de cirque de Montréal et rêvent d’intégrer un jour le Cirque du Soleil… cette vidéo vous montre le parcours de ces jeunes partis de Battambang pour vivre au Canada et poursuivre leur rêve.

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Création d’un spectacle de cirque à Angkor

En 2013, pour se rapprocher du circuit touristique, financer leurs diverses activités et surtout donner de plus grandes options de carrière à leurs élèves, Phare décide d’ouvrir un chapiteau à Siem Reap… et gâter ainsi les millions de visiteurs qui se rendent à Angkor chaque année… Tous les soirs, après une journée plongée dans le Cambodge d’il y a plusieurs siècles, il est désormais possible de venir découvrir le Cambodge d’aujourd’hui sous le chapiteau de Phare…

Chaque spectacle est une immersion d’une heure dans l’univers de ces jeunes cambodgiens pleins de talents et de dynamisme, un spectacle que chaque promotion crée de toutes pièces, un spectacle qui promeut un cirque englobant musique traditionnelle et mise en scène moderne. Vous serez charmés par leur enthousiasme, leur énergie, leur sens de l’humour et séduits par le côté rafraichissant de la mise en scène.

Sachez aussi que la plupart des artistes viennent de familles très pauvres, au quotidien incertain. Pour eux le cirque est ainsi une véritable échappatoire artistique, sportive, sociale et… rémunératrice… Des que l’on sait tout ça on comprend encore mieux l’énergie qui ressort de leur spectacle.

J’espère que vous êtes aussi convaincus que moi, car l’équipe de Phare offre à un de mes lecteurs deux places VIP pour assister à leur spectacle, si vous vous rendez bientôt au Cambodge (ou quelqu’un de votre connaissance), foncez participer et n’hésitez pas à partager pour soutenir leur initiative.

Le Cirque Phare: Information pratiques

Les représentations ont lieu tous les jours à 19h30 et durent 1 heure. Le chapiteau se trouve derrière le Musée National d’Angkor, juste devant l’Angkor Century Hotel.
Au chapiteau, vous trouverez aussi un restaurant, un café et une boutique de souvenirs locaux.

Le billet coute 15 USD (11 Euros) pour les sièges normaux avec plan libre. Si vous voulez un siège VIP au premier rang comptez 35 USD (26 Euros). Les billets sont en vente sur place, dans les hôtels de Siem Reap ou directement sur leur site.
Pour plus d’informations voici le site de PPS (Phare Ponleu Selpak) ainsi que leur blog
Et si vous voulez en découvrir encore plus sur Phare, l’école de journalisme IICP a réalisé un documentaire très bien fait, que je vous encourage à regarder

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CONCOURS: GAGNEZ DEUX PLACES POUR LE SPECTACLE PHARE

Vous vous rendez à Angkor dans les prochains mois ou vous connaissez quelqu’un qui y va… j’organise un concours pour vous faire gagner deux places pour assister au spectacle de cirque cambodgien Phare.

Pour gagner, c’est très facile, il vous suffit de répondre correctement à quelques petites questions pas bien difficiles (toutes les réponses sont dans l’article) et vous inscrire à ma newsletter (en communiquant votre adresse email à la fin du questionnaire). Les gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses. Le concours est ouvert jusqu’au 8 juillet à minuit (heure de France) . Le gagnant sera notifié par email à l’adresse email donnée. Attention, ces places ne sont pas nominatives, le gagnant peut les donner aux personnes de leur choix en cadeau.

N’hésitez pas à partager ce concours sur votre compte Facebook, Twitter, Google plus ou par Email, je trouve que ce cirque est une belle initiative qui mérite d’être soutenue.

LE CONCOURS EST TERMINE, EMILIE A GAGNE DEUX PLACES POUR VOIR LE CIRQUE PHARE. MERCI D’AVOIR PARTICIPE!

Et vous, connaissez-vous ce cirque, que ce soit à Battambang ou à Siem Reap ? Si vous avez assisté aux représentations qu’en avez-vous pensé? Si vous vous rendez à Angkor, un tel spectacle vous intéresse-t-il ? Que pensez-vous d’une telle initiative ?

Two Phare Circus performers pose for a photograph in Siem Reap, Cambodia.

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Je vous emmène à Angkor avec une découverte coup de cœur… un cirque cambodgien un peu particulier à ne pas manquer lors d’un passage à Siem Reap. Vous aurez également une chance de gagner deux places VIP pour assister à leur représentation.

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